Ho Joo Kim
5ème Année
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♣ Avatar : Choi MinHo |SHINee|
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![Protéger sans étouffer. [PV Shintaro Yakusho] Vide](https://2img.net/i/fa/vide.gif) |  Sujet: Protéger sans étouffer. [PV Shintaro Yakusho] ![Protéger sans étouffer. [PV Shintaro Yakusho] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Sam 10 Sep - 6:34 | |
| DresStyleofTheDay  Mercredi, à 14h09, Ho Joo était en pleine sieste et dormait assez profondément. De quoi il rêvait ? Ça je le garderais au secret. Habitué à dormir par dessus ses draps quand il se permettait de se reposer les yeux et l'esprit durant la journée, en raison que ses vêtements recouvraient toujours son corps, il était tourné vers le mur pour être moins gêné par la lumière du soleil qui ensoleillait la totalité de la chambre grâce à une fenêtre fermée bien placée dont les rideaux étaient totalement ouverts. Les fenêtres de l'internat n'avaient malheureusement pas de volets. (Suffit d'en regarder l'image pour le voir.) Ce qui n'était pas forcément très pratique, surtout pour notre adulte coréo-japonais qui avait eu un peu de mal à s'y faire au départ. Ne bougeant pas d'un pouce durant son sommeil et, aussi étonnant que cela puisse paraître, ne sortant aucun bruit désagréable pareil à des ronflements pour la simple raison que ça n'arrive que quand monsieur couve une maladie, cela faisait une bonne trentaine de minutes qu'il s'était confortablement assoupit dans les bras de Morphée. Un baggy noir en guise de pantalon, son t-shirt préféré sur le dos qui n'était autre que le blanc aux motifs représentant clairement le drapeau londonien où le mot "London" était érigé au centre dans le sens d'une diagonale. Il ne lui manquait plus qu'une veste et des chaussures. Mais à moins de tomber de sommeil on ne dort pas sur son lit avec ces vêtements sur soi. Repos qui ne dura pas très longtemps d'ailleurs.
A 14h30 pile poil, Ho Joo était en dehors de l'Académie. Revêtit d'une veste noire souple et légère dont la fermeture était entièrement ouverte, ce qui laissait vue sur son haut. Une gourmette en argent où son nom avait été graver sur une plaque, trônait sur son poignet droit. Quand ses mains ne se balançaient pas légèrement de chaque côtés de son corps pendant sa marche, il se contentait d'agripper ses pouces à ses poches de pantalons. Ce qui faisait parfois ressortir ses veines. Bien sûr il n'avait pas oublié de mettre des baskets. Qui sortirait dehors pieds nus si ce n'est pour marcher sur une plage de sable fin et agréablement chaud ? Regardant un peu autour de lui, il s'avançait parmi les rues avec calme, sans dire un mot. Pourtant il n'était pas seul, Shintaro Yakusho marchait à côté de lui. Ou plutôt, c'était Ho Joo qui marchait à ses côtés. L'Akatenshi de 23 ans qui partageait aussi la 1ère chambre du dortoir des garçons et qui avait pratiquement autant de conversation que notre Polymorphe, avait voulut sortir se racheter des tubes de peintures. Naturellement Joo n'était pas contre puisque peindre permettait à Shin' de décompresser. Seulement il n'avait pas très envie de le laisser trop souvent seul depuis le jour où il l'avait surprit, près à sauter d'un toit pour terminé sa vie de façon plutôt noirement spectaculaire puisque la bâtisse était tout de même bien haute. Heureusement qu'Ho Joo n'était pas sujet aux vertiges car sinon il aurait été incapable d'empêcher le jeune homme de passer à un tel acte macabre, évènement qui s'était produit quelques mois après sa venue.
|♠|« Le passé c'est le passé Darling, ça parasite le présent » |♠| Ce jour-là, il lui avait expliqué qu'il avait déjà ressentit une envie suicidaire lui aussi. Le jour même où il avait perdu trois membres de sa famille en même temps et même durant la phase de dépression qui suivit mais qui pourtant fini par disparaître au fil du temps. Ce, sans l'aide d'un de ses fichus parasites de psychologues ou de psychiatres. Car au bout du compte, même si les blessures restent, aussi douloureuses soient-elles, la vie continue. Il ne faut pas les laisser nous prendre toutes nos forces et dévorer toujours plus notre âme. Il y aura toujours de bonnes raisons pour lesquelles rester. Des raisons pour lesquelles se battre. Même si sur le moment on est loin d'y penser et que l'on préfère largement jouer les égoïstes en rêvant qu'à notre mort, à la fin de tout nos soucis sans penser à rien d'autre, même pas à la peine que cela pourrait causer à ceux pour qui nous comptons encore. Il est vrai que nous avons tous une force morale et mentale plus ou moins tenace. Celle d'Ho Joo était telle qu'il ne s'était jamais réellement totalement laisser abattre, ce pour sa mère en particulier. Ce donc pourquoi maintenant, il s'en sortait très bien car il avait apprit à vivre avec. Qu'il le veuille ou non, il avait été obliger d'accepter ce coup dur du destin. Car tout de même, il ne se fichait pas que son père, son petit frère et sa petite soeur soient morts. D'ailleurs si c'était le cas, il n'irait pas leur rendre visite au cimetière chaque année, chaque jour du même mois. Et encore, il leurs rendait visite un peu plus souvent que ça. Quelque chose comme une fois par mois. Pas trop non plus car s’il y allait par exemple tout les week-end, sa force en serait trop facilement affaiblie. En raison que rendre trop souvent visite à des morts peut fort nuire au morale, pensant qu'ils pourraient être là juste à côtés de nous au lieu de six pieds sous terre. Pensant que l'on entendrait encore le son de leur voix et la chaleur de leur corps présents tout près de nous s'ils étaient encore en vie. Pensant que l'on pourrait encore passer des tas bons moments ensemble s'ils étaient toujours là et qu'ils ne s'en étaient jamais allés. Donc dans un certain sens, il fuyait l’endroit où étaient enterrés sont père et ses cadets. Pourtant il en faut pour rendre notre Akatenshi fébrile. Comme quoi l'énorme plaie était au fond, encore loin d'avoir guérit. Disons juste qu'il supportait mieux la douleur qu'aux premiers jours.
De toute façon, il savait très bien qu'il ne pourrait rien y faire, rien y changer. Ils ne reviendraient jamais, c'était ainsi, un point c'est tout. Alors autant avancer sans trop se préoccuper des plais du passé qui ne savent autrement que trop bien nous faire sombrer dans une mélancolie capable de nous mener à l'alcool et à toutes ces choses qui nous font encore plus disjonctés.
Bien sûr, les détails au sujet du cimetière, il s'était bien abstenu de les lui préciser. Quelle utilité cela aurait eu de toute évidence ? Ho Joo ne racontait jamais sa vie à personne. Du moins pas "comme ça". Mais depuis qu’il eut empêché Shintaro de faire le grand saut, celui-ci l'avait assez bien prit en grippe même si sa colère contre son sauveur semblait s'estomper doucement au fil du temps. Comme on dit : doucement mais sûrement. Peut-être deviendraient-ils deux bons amis au final, qui sait ? Même si tout deux n'étaient pas des plus bavards. Tournant la tête vers lui, Ho Joo l'observa un instant sans tellement penser au fait qu'il pourrait avoir une nouvelle envie suicidaire. C'était pas comme si ça lui prenait tout les jours. De toute façon il serait encore là pour l'en empêcher et Shin' le savait sûrement très bien depuis le temps. Ho Joo se doutait que son camarade de chambre n'appréciait guère être autant surveillé, qui aimerait ça ? Mais l'héritier Kim, si l'on peut le qualifier d'héritier encore aujourd'hui, modérait tout de même sa surveillance car il ne voulait et ne comptait pas non plus lui coller trop aux basques. Shin' avait tout de même le droit de vivre sa vie comme il l'entendait et Ho Joo ne comptait pas le suivre "partout où il allait" jusqu'à en être étouffant. Il n'était pas non plus son ange gardien. Quoiqu'un petit peu quand même quelque part mais en restant dans la limite du raisonnable sans partir dans l'excessivité. Ils vivaient tout deux normalement et comme à leurs habitudes, chacun de leur côté sans trop se mêler de la vie de l'autre. En classe, il partait toujours à sa place près d'une fenêtre que ce soi près de Shin' ou non du moment qu'il venait aussi en cours. Car autrement cela lui paraîtrait suspect et il préférerait donc s'assurer qu'il soi absent en "simple cause" d'être alité par une maladie. Je dis pas non plus qu'il s'en ficherait s'il était gravement malade, ce n'était pas non plus un coeur de pierre. Ho Joo le laissait tranquille quand il était avec d'autres personnes mais s'il sortait seul quelque part, il tâchait d'être présent. Le surveillant de près ou de loin sans pour autant l'espionner.
Il pouvait l'observer de loin mais pas continuellement. Se reposant contre un mur par exemple, écoutant de la musique via son mp4, il ne ferait pas attention à la conversation que Shin pourrait avoir avec un autre ou quoi. Ce n'était pas ses affaires. Il faisait juste attention de la direction que prenait son camarade en le gardant suffisamment en vue. Mais il avait quand même de la sympathie pour lui et passer du temps en sa compagnie lui faisait plaisir au fond. Même s’il s’abstenait de le dire. Oui, HoJoo est comme ça, il est pas trop du genre à exprimer ses sentiments surtout si le feeling avec la personne en question est plutôt moyen.
Retournant la tête face à lui, Joo aperçut bientôt le magasin qui vendait les fameux tubes de peintures. Ce n'était pas la première fois qu'il accompagnait Shin' jusqu'ici mais il l'avait fait de son propre grès et puis ce n'était pas comme si ça le dérangeait puisque par la même occasion, ça le changeait de ses sorties en solitaire. N'ayant rien dit depuis qu'ils avaient mit les pieds en dehors de l'académie, HoJoo se décida à dénouer sa langue et à ouvrir la bouche pour faire entendre sa voix, sachant que celui à côté de qui il marchait n'avait pas tellement la manie de sortir quelque part contrairement à lui, il songea donc à lui changer les idées en lui faisant profiter d'une journée ensoleillée en ville :
- Ça te dirait pas qu'on se promène un peu pour une fois après ? On pourra aller s'installer sur un terrain herbeux au pire. Ça change de l'ambiance renfermer de l'Académie de sortir ici.
C'est vrai qu'il se sentait pas très libre à l'Académie et le sentiment de liberté, lui faisait du bien à HoJoo ce pourquoi aussi il fit cette proposition. Attendant la réponse de Shintaro, il retourna la tête vers lui calmement. Faut dire aussi qu'ils allaient pas non plus passés des heures dans un magasin spécialisé dans tout ce qui concerne l'art de la peinture. Surtout que pour le Kim d'une vingtaine d'année, c'était pas spécialement passionnant de rester planter dans ce genre d'endroit. Il aimait l'art et appréciait la peinture mais préférait largement dessiner avec un bon crayon de papier, une gomme et un taille crayon. Voir même avec un porte-mine, comme ça on avait juste besoin d'appuyer sur un bouton pour voir pousser le bout du crayon et reprendre son oeuvre de suite après. Pas besoin de se casser la tête à le tailler ni même de devoir aller jeter le contenu rempli à rabord dans la poubelle avant de pouvoir s'y mettre. |
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