KuroiTsuki Academy
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 Quand l'ennui s'est emparé de ma vie, j'ai décidé de me prendre une porte... logique. [Goku ♥]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Kalei J. Yeon
4ème Année
.
Kalei J. Yeon
.

♣ Messages : 121
♣ Date d'inscription : 23/07/2011
♣ Avatar : Kim JongHyun [SHINee]
♣ Crédits : acrylic comma


Carte d'Identité
Race: Humain
Orientation sexuelle: Bisexuel
Relations:


Quand l'ennui s'est emparé de ma vie, j'ai décidé de me prendre une porte... logique. [Goku ♥] Vide
MessageSujet: Quand l'ennui s'est emparé de ma vie, j'ai décidé de me prendre une porte... logique. [Goku ♥] Quand l'ennui s'est emparé de ma vie, j'ai décidé de me prendre une porte... logique. [Goku ♥] Icon_minitimeDim 14 Aoû - 5:18



INFIRMIÈRE « Allongez vous jeune homme, c'est difficile de voir l'étendue des dégâts si vous bougez toutes les deux secondes. »
Était-elle obligée de prendre cette voix de chou à la crème arrosé au sucre glace pour lui parler ? Aux dernières nouvelles, il n'avait plus trois ans. En mode lion mal léché, Kalei assassina la vieille infirmière du regard, ou du moins il essaya du plus fort de son inexistant pouvoir psychique, avant de faire ce qu'on lui demandait dans un grognement peu sympathique. Il ne savait pas trop si c'était le coup sur la tête ou celui dans le ventre, mais il ne réussit pas à rester allongé. La terre tournait trop vite, il eut la nausée à peine la tête posée sur l'oreiller d'un des lits de l'infirmerie. Il se releva sur un coude, l'autre main toujours occupée à appuyer cette fichue compresse sur son arcade. Compresse qui arrivait en fin de vie et qui n'épongeait plus du tout le sang qui lui coulait finalement directement dans l’œil. Voir la vie en rouge, quelle désagréable expérience.
INFIRMIÈRE « Et bien, tu ne t'es pas raté... que s'est-il passé ? Tu dois savoir que c'est interdit de se battre dans l’enceinte de l'académie... »
KALEI ▬ « Heureusement que j'ai réussi à faire cent mètres hors de l'enceinte avant de me faire tomber dessus alors ! »
Répondit-il dans un rire sans joie. Désormais à moitié assis contre le mur, il éluda complètement l'air outré de l'infirmière. Il était bien conscient que son ironie avait été un chouilla trop agressive pour s'adresser à une ainé, encore plus une ainé qui ne faisait que l'aider, mais on lui en voudra réellement si, pour une fois, il est sur les nerfs ? Mordillant rageusement sa lèvre pour ne pas exploser et s'en prendre à quelqu'un qui ne méritait en aucun cas son dédain, Kalei ferma les yeux en tentant de se calmer un peu. Il savait que cette journée allait être pourrie, il le savait ! Saloperie de karma !


F L A S H B A C K

Rien à faire ce week-end, si ça ce n'est pas une mauvaise nouvelle, qu'est-ce ? Quelque part entre sa brosse à dent introuvable et son mal de ventre, Kalei avait compris en se levant ce matin que retourner chez lui ce week-end sans le moindre projet était la promesse d'une mort douloureuse à cause de l'ennui. Oh, il aurait pu rester à l'académie cela dit, mais le besoin de prendre l'air, de changer un peu d'environnement le décidèrent à préparer son sac. Sac fini et brosse à dent retrouvée, il laissa son petit bazar sur son lit et prit la direction de la ville, les mains dans les poches de son jeans taille ultra basse. Il faisait un temps magnifique aujourd'hui, mais derrière ses lunettes de soleil, Kalei avait les yeux vides. Il se faisait chier, ça ne devrait pas être permis à son âge de soupirer de la sorte. Il décida donc d'aller faire un petit tour chez le disquaire, comme si c'était le remède à tous ces maux. Sans trop savoir pourquoi d'ailleurs, vu qu'au fond de lui, il était plutôt convaincu qu'il n'y trouverait rien de plus nouveau que ce qu'il y avait déjà deux jours plus tôt. A peine arrivée qu'il avait contre toute attente trouver une occupation. Un groupe de jeune s'entassait dans une petite ruelle à deux pas de lui et il semblait y avoir une sacré agitation. La curiosité est un vilain défaut qu'on dit. Et bien c'est vrai. Curieux, Kalei s'approcha du groupe et sans trop savoir pourquoi se retrouva devant la ligne imaginaire qu'aucun n'osait dépasser. Comme si laisser deux mètres entre eux et l'objet de leurs regards les mettrait à l'abri d'un possible retour de flamme. Pouvoir de la limite imaginaire auquel ils auraient tous continué à croire si Kalei n'avait pas été là. Vive Kalei, sauveur des simples d'esprits. Il s'en serait bien passé pour tout vous dire. Alors que le trois jeunes gens, deux mètres plus loin, continuaient de se chercher en se nommant de tous les noms d'oiseaux humainement connu il eut la mauvaise idée de demander quelques renseignements au jeune homme qui était à côté de lui.
KALEI ▬ « Qu'est ce qui se passe? »
Il ne se souvenait pas vraiment de toute l'histoire. Il avait capter des mots comme "manque de respect" "vol de chaussure" "soirée avec sa copine" "salopard" et "il va lui casser la gueule". Le seul truc qu'il avait bien compris c'était que les trois abrutis avaient la chance d'avoir le QI d'une huitre chacun et que dans leurs esprits diminués, il était donc tout à fait logique de se taper dessus pour une paire de chaussures certainement perdue, une petite amie allumeuse et infidèle et un surnom ridicule.
KALEI ▬ « Il y a vraiment moyen d'être aussi con ? »
Ça c'était une remarque qu'il s'était fait à lui-même, sur un ton on ne peut plus dédaigneux, elle n'était même pas censé franchir la barrière de ses lèvres et pas de chance les chahuteurs ont apparemment l'ouïe fine. Les trois jeunes gens cessèrent leurs empoignades et les deux plus costaud lui lancèrent un regard qui aurait pu l’alarmer s'il avait été quelqu'un de peureux. Non seulement Kalei n'est pas peureux, mais une fois qu'il est parti il est en plus difficile de le faire taire. Avant même qu'il n'ait vraiment compris l'étendue des dégâts que cette simple remarque avait causé, il s'était retrouvé avec un poing dans la gueule et un coup de genoux dans le ventre. Ça aurait pu s'arrêter là si ces agresseurs n'avaient pas eu la mauvaise idée de lui demander des comptes qu'il leur donna avec une franchise quasiment enfantine. D'où deux nouveaux proverbes pour vous: la vérité sort de la bouche des enfants & la vérité blesse. Et ça pour blesser... ils lui avaient éclaté l'arcade, fendu la lèvre et bousiller l'estomac en moins temps qu'il en faut pour dire "kawabunga".

F L A S H B A C K . E N D

Il n'était désormais plus question de rentrer chez lui. Sa mère allait faire une crise de panique en le voyant dans un tel état et son père,... oh son père il fulminerait dans son coin et on ne l'entendrait pas du week-end. Ce dernier lui semblait déjà assez pénible comme ça pour qu'il se coltine en plus des parents inquiets. N'allez pas croire, il aimait retrouver ses parents le week-end, mais depuis quelques temps il les sentait plus inquiets que d'habitude et cela commençait sérieusement à lui peser. C'était pas faute d'aller pourtant beaucoup mieux depuis la dernière réadaptation de son traitement.
INFIRMIÈRE « Je suis désolée, mais il va vraiment falloir que vous vous allongiez le temps que je soigne votre arcade. »
Le calme de la pièce avait tout doucement empli son corps et sa tête et c'est donc sans un mot de plus que Kalei se laissa faire. Il n'avait rien de grave, elle lui mit deux petits points de suture autocollant sur l'arcade et désinfecta sa lèvre en lui jetant de temps en temps de petits regards réconfortant. Malgré la douleur que cela provoquait, il adressa à l'infirmière un petit sourire de remerciement. Un sourire qui s’effaça aussitôt qu'elle lui demanda d'enlever son T-shirt. C'était genre obligatoire ? Il allait poser la question lorsqu'elle lui adressa un petit regard noir de biais. Apparemment ça l'était. Il s’exécuta et se rallongea, mal à l'aise.
INFIRMIÈRE « Ne faites pas cette tête. Vous savez, j'en ai vu d'autres dans mon métier. »
C'était dit sur un ton plutôt jovial, mais sachez que ça n'avait rien de rassurant ! Rien du tout ! "There is an old man sitting across from me. Phone rang and his ringtone is children giggling. I'm not safe here !" Plus mal à l'aise encore Kalei préféra regarder ailleurs lorsqu'elle appliqua généreusement de la crème sur les hématomes déjà bleus sur son torse. Vous aussi, vous devez connaitre le côté relatif du temps. Les bons moments filent à toute vitesse alors que les pénibles durent, durent , DURENT. Après ce qu'il lui sembla être une éternité, il entendit la voix douce de l'infirmière lui proposer de rester un peu là pour se reposer et reprendre ses esprits. Elle s'en alla sans un mot de plus, laissant Kalei seul avec le silence. Solitude, solitude, quand tu nous tient.


Revenir en haut Aller en bas
Gokudera Nakamura
3ème Année
.
Gokudera Nakamura
.

♣ Messages : 74
♣ Date d'inscription : 06/07/2011
♣ Avatar : Yamashita Tomohisa
♣ Crédits : me'ow


Carte d'Identité
Race: Humain
Orientation sexuelle: Hétéro on m'a dit :D
Relations:


Quand l'ennui s'est emparé de ma vie, j'ai décidé de me prendre une porte... logique. [Goku ♥] Vide
MessageSujet: Re: Quand l'ennui s'est emparé de ma vie, j'ai décidé de me prendre une porte... logique. [Goku ♥] Quand l'ennui s'est emparé de ma vie, j'ai décidé de me prendre une porte... logique. [Goku ♥] Icon_minitimeVen 2 Sep - 6:20

    Il est des jours comme ça où l’on est obligés d’avouer que notre comportement est digne de celui d’un enfant qui n’a pas la moitié, non, le tier de notre âge… C’était un peu ce genre de journée que Gokudera était en train de vivre : pas de réflexion, des actes plus spontanés les uns que les autres, trop spontanés peut-être. Si ça n’était pas le cas, comment les gens pourraient-ils se douter qu’il préparait un sale coup ? C’était impossible bien entendu, il était trop discret pour ça ! Ah… Ironie quand tu nous tiens. Il allait sûrement se retrouver en colle, une fois de plus, et avoir des problèmes graves avec les directeurs mais son père les remettrait à leur place, une fois de plus aussi.

    Gokudera avait donc réussi à pondre une idée plus mauvaise que celles qu’il avait déjà pondu durant sa vie, il avait décidé de pourrir la journée des professeurs, pourquoi ? Mais parce que c’était devenu une chose naturelle chez lui, un besoin irrépressible, un désir qu’il finissait toujours par assouvir après une heure de réflexion intense, sortant du dédale de son esprit une idée toujours plus tordue et mauvaise envers les professeurs. Mais comme c’était souvent le cas pour les méchants dans les dessins animés qu’il regardait étant petit, le crime ne payait pas, c’était pour cette raison qu’il se retrouvait, traîné par un professeur, une fausse moue sur le visage – il avait prévu de se faire prendre – mais le bras assez bien écorché et presque déboîté : c’était malheureusement une partie qu’il n’avait pas prévue celle-là... Mais n’allez pas croire que c’est ce professeur qui lui avait amoché le bras de la sorte, loin de là ! Le jeune homme avait en fait preuve d’une bêtise incroyable quelques minutes plus tôt à peine.

    Flashback ~

    Gokudera venait d’établir un plan royal, un plan incroyablement astucieux qui mettrait à coup sur en rogne tous les professeurs de l’école et, avec un peu de chance, le ferait renvoyer, il avait trouvé quelque chose qui rendrait peut-être même ces personnages à la voix lassante malades… C’était sûr, il devait mettre ce projet à exécution. Quelques minutes plus tard, le nippon avait quitté cet arbre qui lui servait de nid de pie depuis quelques minutes et il s’était dirigé en toute indiscrétion – restait à savoir si elle était volontaire ou pas – vers les cuisines de l’école et y avait découvert avec chance qu’elles étaient ouvertes : il avait l’habitude de s’y rendre pour chiper quelques petites choses à manger lorsqu’il n’en pouvait plus d’attendre le dîner, bien entendu il devait faire attention à son diabète et c’est pour cette raison qu’il faisait très attention à ce qu’il y chipait.

    Soit, il y était allé dans un but précis cette fois, y dérober en secret un paquet de sel de cuisine : pourquoi cela allait-il faire rager messieurs les professeurs ? Vous comprendrez bien vite. Le jeune homme avais alors repris sa route, direction la salle des professeurs. Une fois sur place, il avait commencé ses recherches, les professeurs étaient encore en cours, une chance pour lui de sécher si souvent, et il avait fini par trouver au bout d’une petite minute : une chance que ces imbéciles de professeurs laissent traîner leur bouteille thermo, il s’était approché de la table où se trouvaient les tasses et la sucrière, il savait que les professeurs utilisaient celles que l’on pouvait parfois trouver dans les restaurants de pâtisseries, avec un long bec verseur pour déverser le sucre qui n’était bien entendu pas en morceau : il avait donc vidé le contenu de la sucrière dans le thermo pour ensuite mettre du sel dans le récipient. Une fois cela fait, il jeta le à moitié plein dans la poubelle et alla replacer le thermo à son exact endroit d’origine : cela ne pouvait que fonctionne r! Le jeune homme souriait pleinement à cet instant mais cela avait directement cessé quand, alors qu’il s’assurait que tout était en ordre, un professeur était entré dans la salle.

    Voilà qu’il était dans de beaux draps ! Son professeur « préféré » en plus de ça… C’était quoi cette connerie ? Une blague ? Ils auraient pu en envoyer un autre quand même, non ? Le jeune homme était désormais plus embêté qu’amusé et quand son professeur lui adressa la parole, il s’attendait comme par hasard à ce que celui-ci allait lui dire.

      Professeur « Alors, on a envie d’une heure de colle mon ami ? »
      Gokudera « Je n’ai pas de temps à perdre avec vous, à plus ! »


    C’est alors que le jeune homme avait fait preuve du plus grand manque de sérieux de sa vie car, ne pouvant pas ressortir comme il était entré, c'est-à-dire par la porte comme tout le monde, il s’était approché de la fenêtre du bâtiment et était sorti sur le petit toit du préau qui servait à les abriter les jours de pluie. Malheureusement, ce que certains aimaient appeler le sort s’était mêlé de cette histoire et, ne semblant pas très ami avec notre Gokudera, lui avait fait perdre l’équilibre et dégringoler sur le toit, le faisant se rattraper de justesse au bord du toit. Génial, qu’allait-il faire maintenant ? Le professeur avait quitté la classe et ne l’avait même pas poursuivi ? C’était quoi cette connerie ? Alors qu’il était pendu là, Gokudera s’était surpris à remercier son diabète qui le forçait à s’entretenir physiquement, il avait fermé les yeux et, tentant de se hisser sur le toit à nouveau, il avait lâché prise en sentant quelques chose qui craquait dans son bras, tombant sur la gouttière, ouvrant au passage son bras et lui déboîtant sans aucun doute un os ou l’autre.

      Gokudera « Merde… et cet idiot qui arrive… »


    En effet, le professeur avait pris sa direction et s’approchait désormais de lui à vive allure : il l’engueulait alors qu’écrasé par terre, Gokudera ressentait une vive douleur dans son bras gauche, maudissant d’ailleurs ce professeur qui ne passait son temps qu’à le poursuivre alors qu’il tentait lui d’embêter tout le monde et pas rien que lui. Le jeune homme avait eu beaucoup de chance que le toit du préau ne soit pas plus haut, si cela avait été le cas, il aurait sans doute eu droit à une blessure bien plus grave si pas à la mort sur le coup… Le jeune homme se mordit la lèvre pour éviter de gémir de douleur en présence de cet ennemi qu’il s’était fait depuis son entrée à l’école et ses premiers délits.
    Professeur « Alors, on s’est blessé, gros malin ? T’as de la chance d’être encore en vie. »
    Le jeune homme leva les yeux au ciel tandis que le professeur l’aidait à se relever, Gokudera faisant d’ailleurs exprès de ne pas l’aider dans sa tâche. Le professeur s’adressa à son élève d’une voix sévère.

      Professeur « Ca va te valoir un tour à l’infirmerie ça… »
      Gokudera« Vas-y rigole, je m’en fous d’aller à l’infirmerie, j’irais pas. »
      Professeur « Tu saignes beaucoup Nakamura-kun, tu DOIS y aller ! »
      Gokudera « J’ai dit que je m’en… »


    Malheureusement la sagesse l’emporta, en réalité c’était le professeur qui l’avait emporté, c’était pour cette raison qu’il se retrouvait désormais dans ce couloir de l’école à la recherche de l’infirmerie.

    Fin du flashback ~

    Une fois devant la porte, le professeur entra dans la pièce, en s’adressant à l’infirmière, lui expliquant qu’il fallait s’occuper d’un élève supplémentaire, celle-ci lui répondant qu’elle arrivait tout de suite, le jeune homme, tentant son bras qui lui faisait terriblement mal malgré ce qu’il voulait bien montrer, s’assit sur une chaise qui se trouvait non loin de lui. Il posa alors son regard un peu partout dans la pièce avant de le laisser tomber sur un jeune homme qui semblait également blessé. Il ne lui adressa pas la parole, celui-ci semblant se reposer, mais malheureusement sentit une douleur abominable dans son bras et son épaule à ce moment.

      Gokudera « Eh femme ! Si je crève t’auras ma mort sur la conscience alors grouille-toi ! »


    Gokudera et le respect, un mélange oublié depuis tellement longtemps que même un druide super instruit serait incapable d’en donner le goût ou la couleur, c’est donc ainsi qu’il avait rappelé à l’ordre l’infirmière qui avait simplement pris un moment de repos. Celle-ci revint et lui mit une petite claque sur l’arrière de la tête en parlant à voix basse mais sévère.

      Infirmière « On t’a pas appris le respect Gokudera ? Tu tutoies les adultes ? Et puis tu ne vois pas que certains dorment ? Je vais m’occuper de ta plaie, calme toi un peu. Retire-moi ça.»
      Gokudera « T’as qu’à soigner par-dessus… »
      Infirmière « Non mais tu vas obéir oui ? »


    Alors que la petite femme préparait toutes sortes de bandages après lui avoir donné une tape sur l’arrière de la tête, Gokudera enleva son haut en soupirant plus fort que jamais : qui aurait cru qu’un plan aussi parfait allait se terminer sur un lit d’infirmerie ? Difficile à dire… Toujours était-il que la petite femme venait de sortir une aiguille assez longue de l’une de ses poches stériles. Le jeune homme se raidit alors et s’adressa à elle d’une voix vive.

      Gokudera « Nan mais tu vas pas me piquer avec ça ! »
      Infirmière « Et pourquoi pas Monsieur le gros dur ? »
      Gokudera « Tu m’endors pas ni rien ? »
      Infirmière « Avec un s’il vous plait peut-être que j’y songerai. »
      Gokudera « S’il vous plait madame »
      Infirmière « Bel effort, mais je n’ai pas d’anésthésiant sous la main. »
      Gokudera « Quoi ?!? »


    Sûrement entraînée par des années d’expérience dans le domaine de la médecine et des centaines d’autres cas de maladroits ou délinquants comme Gokudera, l’infirmière finit par le maîtriser et commença à suturer les points de Gokudera du mieux qu’elle pouvait afin qu’il ne se retrouve pas avec une cicatrice trop amochée une fois celle-ci formée. Il ferma les yeux pendant toute la durée des opérations et, une fois que cette femme eut terminé ses actes de torture, il sourit faussement et s’adressa à elle avec une fausse gratitude.

      Gokudera « Merci, maintenant je m’en vais. »
      Infirmière « Avec ton bras déboîté ? Non mais tu rêves mon enfant. »


    La petite infirmière le rattrapa par le bras en question et, le bras étant réellement démis, Gokudera poussa un hurlement de douleur, la petite femme s’approcha alors de lui et lui remis l’épaule en place à l’aide d’une technique dont il ignorait jusqu’au nom et elle lui adressa la parole d’une voix amusée.

      Infirmière « J’ignore combien de fois je t’ai vu ici depuis ton arrivée à l’école mais tu as toujours été un casse-cou Gokudera. »


    Gokudera leva les yeux au ciel tandis que la petite femme lui plaçait un atèle qui devait empêcher son bras, lui apprenant qu’il avait déchiré l’un des ligaments de son bras et qu’il ne pourrait plus participer au cours de sport pour une durée indéterminée : malheur pour lui qui était diabétique et devait s’entraîner pour ne pas en souffrir de trop ! Il soupira tandis qu’elle immobilisait totalement son bras gauche en lui annonçant qu’il allait devoir changer pour un plâtre si cela ne s’arrangeait pas. Alors qu’il s’apprêtait à repartit après cela, elle lui ordonna de se reposer un peu et, levant les yeux au ciel pour ensuite recevoir une nouvelle tape derrière la tête, Gokudera se résigna et resta sur place, assis sur sa chaise à observer les lieux.

Revenir en haut Aller en bas
 

Quand l'ennui s'est emparé de ma vie, j'ai décidé de me prendre une porte... logique. [Goku ♥]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

+
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
KuroiTsuki Academy :: L'Académie :: L'Infirmerie ”-
Sauter vers:  
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit