Nom et Prénom du personnage : YAMADA Midori
Motivations :
Heu... que voulez-vous que je vous dise ? oo
Alors *prend un air solennel* ... 1) je veux pas que quelqu'un d'autre la joue 2) elle sort de mon imagination 3) j'ai déjà fait une partie de sa fiche 4) c'est les vacances donc je m'emmxrde royalement, faut que je RP .__. 5) Je veux la jouer >o<
Qu'est-ce qui vous plait le plus dans ce personnage ? Bah... Tout .__. Surtout son côté décalé et princesse

Ton test RP : Alors que la demoiselle se rendait chez un ami, elle se retrouve coincée dans un ascenseur, sans réseau avec pour seule compagnie un clochard aux tendances inquiétante. Qu'elles sont ses réactions et comment réagit Midori ?

La journée n'avait pas été des plus ennuyeuses, je dirais même qu'elle avait été longue et laborieuse. Sourire, proposer son aide, travailler, ne pas rechigner, encore sourire, bosser toujours plus, toutes ces actions aujourd'hui s'étaient enchaînées les unes après les autres, rendant la journée épuisante. Dans certain côté, c'était une fatigue agréable, mais d'un autre côté, j'avais l'intention de passer une soirée reposante, calme, tranquille, sans personne pour me déranger. Oui, c'était cela, j'allais m'asseoir devant la télévision, un pot de crème à la glace à ma droite, un Fanta à ma gauche, et une mer de coussin qui m'endormir après les premières minutes du film qui passerait sur le petit écran. Soirée parfaite en perspective ! Bon, peut-être pas très élégant, certes, mais toutes les princesses ont, elles aussi, droit à des soirées plateau-TV. Oui, enfin, c'était sans compter le fait que j'avais oublié de jeter mon portable aux ordures, j'aurais dû pourtant. En effet, quand on prévoit une soirée solitaire, il faut toujours se débarrasser de son portable, ou au moins, l'éteindre. Mais cette fois-ci, j'avais oublié, en même temps, je n'avais pas vraiment l'habitude de ce genre d'activité. Lorsque mon téléphone vibra en dessous de moi, je fus prise d'un hoquet de surprise, suivi d'une légère angoisse. Le temps qu'affichait insolemment l'écran de mon portable que présageait rien de bon. Que me voulait-il celui-là maintenant ? Je soupirai légèrement avant de lire le message qu'il venait de m'envoyer... et de tomber en bas du fauteuil. Et pourquoi moi ? Qu'avais-je en plus des autres pour l'aider à faire ses devoirs ? Cette fois-ci, ça suffisait. Je n'étais pas un service d'aide à domicile aux dernières nouvelles ! Puis, des excuses, j'en avais des tas ''trop de devoirs'', ''monde à la maison'', ''chien malade'' – enfin, je n'avais pas de chien – et quoi d'autres ? Bref, bien décidée à l'envoyer paître, j'appuyai sur la touche réponse, et composai le message « Pas de soucis, je suis là dans dix minutes ». Moi, refuser d'aider quelqu'un ? J'aimerais bien, mais c'était pas dans mes gênes, à ce niveau là je tenais de ma mère.

Résignée, je me dirigeai vers la salle de bain, histoire de ne pas aller en pyjama rose bonbon chez mon ami. Je choisi dans la penderie un jeans foncé, un t-shirt blanc et une chemise à carreau nouée à la taille par-dessus. Un coup de brosse dans les cheveux, un peu de mascara, un soupçon de crayon, une légère touche de rouge à lèvres, et j'étais prête. J'attrapai mon sac à main, mon fichu portable, et mes clés. En sortant, je n'oubliai bien sûr pas d'enfiler mes baskets blanches, les pantoufles hamster, ça le faisait moyennement pour sortir. Dans la rue, j'interceptai un taxi, et lui indiquai précisément l'adresse où je devais me rendre. Les chauffeurs de taxi n'avaient jamais été fort malins pour trouver les adresses d'eux-mêmes... Si j'avais les moyens, voilà longtemps que je me serais payée une voiture, mais je n'en avais pas les moyens, et il était hors de question que je m'abaisse à faire des jobs douteux. Ce que je visais, c'était l'université, pas le trottoir après tout.

Enfin, le taxi bifurqua dans une rue sombre, et je m'enfonçai dans mon siège. Tout était sale, et inquiétant dans ce coin de la ville, et pourtant, c'était là que vivait mon ami. Beaucoup de gens mal-intentionné trainaient dans le coin, aussi, je haïssais y venir. Seulement voilà, je n'avais pas trop le choix, et puis, qui me ferait du mal ? Au pire, je mettrais en œuvre les quelques - rares - techniques d'autodéfense que je connaissais. Je tendis le compte juste au chauffeur, avant de sortir précipitamment. Je m'engouffrai tête baissée dans l'immeuble, et me dirigeai sans hésitations vers l'ascenseur. Apparemment quelqu'un d'autre l'attendait, un homme devant avoir la quarantaine, une barbe de plusieurs jours grisonnante, un vieux parqua troué qui lui tombait sur les genoux, et une chaussure différente à chaque pied. En le voyant, je ne pu m'empêcher de grimacer, et de jeter un coup d’œil vers l'escalier... si seulement l'autre n'habitait pas au onzième... J'inspirai une grande bouffée d'air avant de me mettre à côté de ce qui était - vraisemblablement - un sans-abri, et lorsque j'eus le malheur, je m'aperçut à mon plus grand désespoir qu'il puait l'alcool. Ce n'était décidément pas mon jour, et encore moins ma soirée. Enfin, les portes de l'ascenseur s'ouvrit. Si ce dernier n'avait pas été assez grand, j'aurais sans doute tenté le "je prendrai le suivant", mais à vrai dire, il y avait pas mal de chance pour qu'il le prenne mal, d'autant plus qu'il me faisait signe de passer avant lui. Après l'avoir remercié d'une signe de la tête et d'un sourire aimable, j'entrai dans ledit ascenseur tandis qu'il m'emboitait le pas.

- Au combien ?

Me demanda-t-il d'une voix rude et caverneuse. Je déglutis, avant de lui répondre avant la plus grand aisance qu'il m'était possible

- Au onzième s'il vous plait.

Et l'ascenseur s'éleva. Grâce au ciel, celui-ci était rapide, car je ne pense pas que j'aurais tenu le coup avec cet individu qui ne me quittait pas du coin de l’œil. Tout à coup, notre progression s'arrêta. En toute logique, les portes auraient dû s'ouvrir, mais... rien. Pas un mouvement. Pas un bruit. Puis soudainement, plus de lumière. C'était une blague ? Mon cœur s'accéléra, et je ne sais combien de Dieux je priai ce soir là pour que ces fichus portes ne s'ouvrent. Mais visiblement, aucune des entités que j'avais imploré n'entendit mon appel, à moins qu'elles soient toutes suffisamment sadiques pour me laisser poiroter pendant deux heures dans ce put... dans cet ascenseur quoi.

- On dirait bien qu'on est coincés ici...

La voix du sans-abri me saisit tandis qu'un frisson d'effroi me parcourait l'échine. Je ne parvins à répondre que d'un hochement de tête, tandis qu'il me semblait qu'il s'était rapproché de moi. Ou peut-être était l'obscurité qui me donnait cette impression. Quoiqu'il en était, lorsque je sentis son souffle de ma nuque, je fus certaine que ce n'était pas d'illusion.

- Tu crois qu'on va rester longtemps coincés ici, ma jolie ?

Un frisson me parcourut l'échine, tandis que mon cœur se serra dans ma poitrine. Dans des situations pareilles, qu'est-ce que j'étais censée faire ? Bon. Dans les films, la princesse coincée dans sa tour appelait son prince charmant à l'aide depuis la fenêtre, seulement, dans cet ascenseur, le soucis était que des fenêtres, il n'y en avait pas. Dans Raiponce, l'intrus se ramasse un coup de poêle sur le nez, mais dans un ascenseur, des poêles non plus il n'y en a pas. Par contre, j'avais un sac ! Il y avait des chances pour que ça marche. Une fois que je sentis ledit intrus trop proche de moi, je lui retournai mon sac à main dans la figure, et Dieu sait qu'un sac de fille, c'est du lourd, du très lourd. Après avoir reculé de quelques pas, il marmonna des mots que je ne relèverai pas ici afin de préserver l'innocence des plus jeunes, puis revint vers moi. Un deuxième coup de sac s'imposait, puis un troisième, et un quatrième, c'est qu'il avait la tête dure. La panique avait pris le dessus, et puis, je n'avais pas d'autres choix si je tenais à la vie ! Si ça tombe, cet homme était un dangereux psychopathe, dans le genre de Jack l'Éventreur, bien que je ne sois pas une prostituée...

Enfin, les portes s'ouvrirent, face à l'air étonné de deux mécaniciens. Je ne cherchai pas à comprendre, et sortit en toute vitesse, laissant l'homme derrière moi. La prochaine fois, dans mon sac, il y aura un spray au poivre !

Alriiight Mi' !! =D Super !

Jte valide ton test rp, plus que ta fiche à finir =)