KuroiTsuki Academy
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 Attrape moi si tu peux. |Libre|

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Hanel Soo Kang
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Hanel Soo Kang
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Attrape moi si tu peux. |Libre| Vide
MessageSujet: Attrape moi si tu peux. |Libre| Attrape moi si tu peux. |Libre| Icon_minitimeMar 5 Juil - 9:07

    Pourquoi l'esprit humain est-il aussi étriqué ? Pourquoi ne peut-il qu'avec beaucoup de difficultés accepter la différence et l'innovation ? Cela avait été le cas pour le droit des femmes. Pour la démocratie. Pour la voiture, l'internet, le mariage libre, l'homosexualité, j'en passe et des meilleures. S'il en avait connu l'existence, Hanel y aurait surement rangé également les mutants, mais il n'était pas suffisamment intéressé par le monde des sciences pour en avoir entendu parler. Mais, au bout d'un moment, toutes ses choses finissaient par être acceptés, en grande partie. Certaines avec plus de mal que d'autres, des réticences. Mais il y avait bien une chose que l'esprit humain n'acceptait jamais. C'était la différence d'esprit.
    L'intelligence, toujours, avait été refoulée, stigmatisée. Recherchée et prisée, pour que les plus grands esprits de tous les siècles ne soient finalement acclamés qu'après leur mort. Ca leur faisait une belle jambe tiens. Quand un enfant montrait des signes de précocité, tous s'émerveillaient, mais au final, c'était la jalousie qui l'emportait. Parce qu'il était plus rapide, plus doué, plus tout. Parce que la différence rendait la vie intolérable à celui qui se croyait moins intelligent, alors que c'était l'autre enfant qui souvent aurait voulu être à sa place. Être normal.

    Hanel n'était pas vaniteux au point de se croire surdoué. Il savait juste qu'il n'était pas comme les autres, et il l'avait toujours su. Ce n'était pas le QI, peut-être un peu, mais pas à ce point, c'était simplement qu'il ne pensait pas comme les autres. Travailler, étudier, vivre une vie de routine et s'y complaire, ce n'était pas l'idée qu'il se faisait de la vie. Il ne s'imaginait pas comme ses parents rangés à 21 ans et vivant d'amour et d'eau fraiche. Il lui fallait quelque chose qu'on ne trouvait pas dans les livres. Quelque chose que les autres ne comprenaient apparemment pas. La liberté.

    La journée de cours avait été, comme toujours, une torture. La reprise après les vacances et de longues semaines occupées à gagatiser sur sa petite sœur lui avait fait oublié à quel point il était dur de rester assis sans rien faire pendant des heures. Il n'avait plus l'habitude, pas l'envie, alors dés la sonnerie des cours il s'était précipiter dehors pour aller s'étaler dans l'herbe. Qu'importe qu'il fasse beau ou froid, l'adolescent avait besoin de sa dose d'air pur avant de devoir s'enfermer dans son dortoir avec deux autres garçons qui ne penseraient qu'à taper la discussion, et gruger ses devoirs. Comme s'il avait envie de les faire. L'heure du repas arriva, et repartit, sans qu'il ne daigne se lever. La nourriture de la cafétéria n'était pas mauvaise, mais il n'avait pas faim de ses choses là pour l'instant. Trop d'énergie qui ne demandait qu'à sortir pour risquer une apparition dans un endroit bourré de monde. Il virait vraiment à l'agoraphobie en ce moment... Mais ca ne serait peut-être pas plus mal. Plus personne pour lui reprocher de s'isoler. Plus personne pour venir l'ennuyer. Enfin, ce n'était pas près non plus d'être accepté et suffisamment connu pour qu'on le laisse tranquille, et ce ne fut qu'après avoir pris conscience que l'air fraichissait et que les étoiles se faisaient visibles dans le ciel que le rouquin se décida à se relever. Ou aller, maintenant ? Pas le dortoir. Pas la cafet, pas envie de se prendre un savon. Ne restait que... le gymnase.

    Comme les cours venaient de reprendre, les clubs n'étaient pas vraiment reformés, et il n'y aurait surement personne juste après le repas à en profiter, ce qui voulait dire qu'il y serait seul. Qu'il aurait un immense espace de jeu pour tenter de nouvelles figures. Ses vacances n'avaient pas été oisives, comme le montraient les bleus qu'il avait partout sur les bras, l'obligeant à porter des pulls longs au début du printemps afin d'éviter que sa mère ne hurle. Une mauvaise chute d'un carton qui n'avait pas supporté son poids, c'est tout. De six mètres de haut, mais pas de quoi non plus péter un cable, cela lui arrivait tout le temps.

    Un air neutre sur le visage, afin que toute personne le croisant n'ait pas l'impression qu'il était sur le point de commettre une bétise, Hanel marcha jusqu'au bâtiment, se faufilant par la fenêtre de derrière qu'on laissait toujours ouverte par beau temps pour aérer. Il n'avait juste besoin que de s'aggriper à la gouttière et faire un flip arrière pour s'y glisser, rien de bien difficile pour lui donc. Les lumières étaient éteintes, et il pensa un instant à les allumer, mais ce serait annoncé sa présence comme dans un phare. Autant profiter de la lueur faible du restant d'aurore, et se servir de sa mémoire pour les obstacles. De la poussière était encore présente, ça et d'innombrables bacs remplis de ballons, de tapis. Tout un bazar réparti sans aucune logique apparente qui pour le Kang ressemblait à un terrain de jeu aux possibilités infinies.
    Enlevant ses chaussures, il prit le temps de s'échauffer, fit un tour de salle, avant d'avoir un sourire et de balancer les bras. C'est parti.

    S'élancant, il posa la main sur l'un des poteaux du but de foot, effectuant une traction pour le faire tourbillonner. Et hop, on atterrit sur la barre transversale, en équilibre, un bref instant avant de s'élancer sur le premier amas de tapis, effectuant une roulade. Là, le panier de basket ne lui fut plus qu'à un saut de puce, de quoi s'amuser à retomber au sol en retourné. Il n'y avait pas non plus de gouttières, d'obstacles apparaissant au dernier moment comme dans la rue, pas de ligne droite, mais ce serait suffisant pour ce soir.
    Enfin, ca l'aurait été si, sans le faire exprès son pied ne s'était pas pris dans un sac contenant un mégaphone. Le bruit strident qu'il en arracha le fit porter ses mains à ses oreilles, et il l'éteignit d'un coup de pied, avant de s'arrèter de bouger. Là, un bruit. Si quelqu'un l'avait entendu, il était surement dans les ennuis...

    Cependant, c'était bien un des trucs qu'il connaissait par coeur, et une course poursuite dans le gymnase, en pleine obscurité, voilà qui ferait peut-être monter l'adrénaline.
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Midori Yamada
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MessageSujet: Re: Attrape moi si tu peux. |Libre| Attrape moi si tu peux. |Libre| Icon_minitimeJeu 7 Juil - 0:58

    Une journée de cours, une de celles qui marquaient le début d'une nouvelle année scolaire. Cela faisait deux ans maintenant que j'étais à la KuroiTsuki Academy, deux ans que j'avais tout quitté à cause de soucis financiers de ma mère. Parfois me prenait l'envie de retrouver mon père, juste pour lui montrer à quel point il nous avait coulé avec ses attitudes face jeu. Bien sûr, je ne rejetais pas sur lui le crash qu'avait subi l'entreprise familiale, il n'y avait rien à voir, la bourse était semblable à la roulette russe, il y a plus de chances de gagner que de perdre, mais lorsque par malchance, on perds, on ne se relève plus. Mais j'en voulais à mon père de ne pas nous avoir laisser la chance d'y survivre. Nous avions de quoi vivre, si seulement il n'avait pas tout dépenser au jeu... Trois millions cinquante-quatre mille deux-cents, c'était le prix qu'on avait su tirer du Stradivarius auquel je tenais pourtant tant... Une semaine, en une semaine, il avait tout perdu. Pourtant, je savais qu'il n'était pas le seul à avoir une addiction au jeu, je savais très bien qu'il s'agissait d'une maladie, et qu'on en guérissait pas en claquant simplement des doigts. Pourtant, au fond de moi, je lui en voulais, je refusais de le haïr car il était mon père, mais certains jours... c'était tellement compliqué.

    Enfin, la sonnerie retentit dans la classe où je me trouvais. Calmement, je décroisai mes jambes, refermai le livre de Physique qui se tenait face à moi, puis le rangeai dans mon sac qui trainait à côté de mon bureau. Je n'étais pas vraiment du genre à foncer vers la sortie à peine celle-ci se déclenche, j'étais plutôt du genre à prendre mon temps. Puis, contrairement à d'autres élèves, je ne considérait pas vraiment l'école comme un lieu de torture, à mes yeux c'était plutôt un tremplin pour accéder à l'université, puis, intégrer la société. Ou plutôt, la réintégrer dans mon cas un peu particulier. Bien sûr, je ne vivais pas que dans ce but, mais l'argent avait toujours été un obstacle dans ma vie, je refusais dès lors que ça en soit un pour mes enfants. Enfin, pour cela me direz-vous, fallait déjà que je me marie, et là n'était pas une mince affaire !

    Après avoir salué quelques amis, je sortis enfin de la pièce, et me faufilai dans les couloirs. Je ne savais pas trop quoi faire en cette après-midi monotone. Quelques clubs avaient repris leurs activités, mais la plupart devait encore se ré-organiser, et donc la plupart des jeunes en profitait pour se retrouver après les cours, tant qu'ils en avaient l'occasion. Aussi, n'avais-je strictement rien à faire, mis à part flâner dans les couloirs, et Dieu sait que je déteste ça ! Je pourrais sans doute faire mille et une choses, mais sur le moment, rien ne me venait à l'idée. Je sortis mon portable de mon sac, aucun message, et donc personne avec qui passer un peu de temps. En quête d'idées, je parcourais un peu ma liste de contacts, mais là encore, dans ma tête c'était le néant. Mon regard s'arrêta un instant sur le nom de ma mère ; à Tokyo, il y avait toujours de quoi faire, Okinawa était si calme par rapport à la capitale... Je ne m'y étais jamais habituée, moi qui aimait toujours avoir quelque chose d'inscrit dans mon agenda, à chaque heure, à chaque instant, la petite île se trouvait fort ennuyeuse. J'aurais pu faire un peu de shopping, mais mon portefeuille était vide, dur dur la vie de princesse ! J'aurais également pu rejoindre quelques uns de mes amis, mais je n'avais pas envie de les déranger, ils avaient sans doute plus important à faire que combler mes moments d'ennuis. Poussant un léger soupir, je me décidai donc à parcourir les couloirs de l'école sans but précis, juste en espérant qu'une idée lumineuse traverse ma petite tête vide.

    La plupart des élèves se dirigeaient en toute hâte vers leurs activités, leurs lieux de rendez-vous ou je ne sais quoi d'autres, aussi les cinq premières minutes s'apparentèrent-elles au parcours du combattant ; entre éviter les bousculades, et continuer à avancer, tout cela faisait penser à une épreuve de para-commando ! Mais les cinq premières minutes passées, les couloirs furent presque vides. Enfin, après dix minutes, on aurait pu croire que l'école avait été complètement désertée. Ou plutôt, presque. Tandis que je passais à proximité du gymnase, un bruit strident à vous éclater les tympans m'interpella. Puis, le bruit cessa, mais il me semblait qu'il était venu dudit gymnase. Curieuse comme pas deux, je ne pus m'empêcher d'aller voir. Après avoir ouvert la porte, je me rendis compte qu'il n'y avait – à première vue – personne, et pourtant j'étais certaine que le bruit provenait de cet endroit. Seulement, comme la pièce était plongée dans l'obscurité, il était difficile de savoir si oui ou non quelqu'un s'y trouvait. Bien sûr, j'aurais pu allumer la lumière, mais s'il n'y avait personne, je n'allais pas gaspiller de l'électricité pour rien ! Après tout, la dernière mode chez les princesses, c'est d'être écologique, il fallait bien que je sois dans le coup. Aussi, me contentais-je d'ouvrir la bouche, afin d'être certaine que personne n'était là.

    - Hum... Il y a quelqu'un ?

    Bon, après, même s'il y avait quelqu'un, il n'était pas obligé de me répondre, ou alors il pouvait ne pas être en état de me répondre, dans lequel cas, j'allumerais la lumière. Et s'il me répondait ? Bien, là aussi j'allumerais la lumière, autrement dit, ma tentative d'écologie était vouée à l'échec... À défaut, je pouvais toujours me montrer humaniste !
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Hanel Soo Kang
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MessageSujet: Re: Attrape moi si tu peux. |Libre| Attrape moi si tu peux. |Libre| Icon_minitimeJeu 7 Juil - 21:20

    La vie n'était pas un long fleuve tranquille et le karma de Hanel n'était surement pas au beau fixe. Il fallait dire que l'adolescent, s'il recherchait le bonheur des autres, avait sa façon à lui de l'amener, entrainant parfois outrage et colère, s'assurant donc une réprobation immédiate des gens là haut qui devaient commander. Lesquels ne lui avait pas foutus un ange gardien très compétent.
    Il était là, donc, en plein milieu du gymnase sans vraiment pouvoir se cacher et se laisser oublier par la personne qui allait surement entré, attendant qu'elle ne l'achève d'un cri plus strident encore que celui du mégaphone. Chienne de vie. Quasiment premier jour de cours depuis les vacances, et il se ferait déjà remarqué, ce seraient ses parents qui en seraient profondément contents. Suffisamment pour lui couper les vivres un moment et adieux petits trajets anodins jusqu'au coiffeur ou dans les tréfonds de la ville ou alcools et autres petits plaisirs ne lui étaient plus refusés une fois quelques pièces changées de mains. Un dévergondé, notre ado ? Non non, juste un amateur de sensations fortes et d'ennuis. Et au moins, il avait une bonne excuse pour courir dans tous les coins.
    Mais bref, après avoir invectivé de tous les noms sa chance qui n'en avait que le nom, il tenta de glisser dans l'ombre d'un carton rempli de ballons, pendant que la silhouette qui se découpait en ombres chinoises à la porte prenait la parole.

    Non, il n'y a personne. Oui, c'était une réponse puérile mais savait-on jamais, les filles parfois de nos jours ne semblaient plus avoir dans leur cerveau qu'un pois chiche qui ne daignait se réveiller qu'en présence de mâles et/ou de fringues. Hanel faisait bien en sorte que sa petite soeur ne tombe pas dans ce cliché là, en lui lisant déjà des histoires de princesses mais surtout de dragons et de chevaliers. Quitte à ce qu'elle soit un peu brutale avec ses copains, il préférait ça. Et si elle n'avait pour l'instant qu'un an, ce n'était pas une raison pour ne pas commencer tout de suite son éducation. Non mais. Il s'empécha donc de sortir une phrase qui aurait assuré à l'autre enquiquineuse qu'il était bien présent, et qui n'aurait surement fait que l'énerver encore plus. Et les gens énervés ayant tendance à s'en prendre à lui, il n'avait pas envie de rajouter de nouveaux bleus à sa collection déjà suffisante.

    Allez, va-t-en, va-t-en... Il n'avait qu'à fermer les yeux, voilà, et respirer, compter jusqu'à trente, se persuader qu'il n'existait pas, et ainsi elle passerait son chemin. On me voit, on me voit plus~ C'était une technique qui ne marchait pas souvent, mais quand il se faisait taper à l'école, au moins, les autres finissaient par se lasser de son manque de réaction. Il fallait espérer qu'on en arriverait pas à de telles extrémités ici.
    Ce ne fut cependant pas le claquement d'une porte que l'on referme qui fit sursauter l'adolescent, mais bien celui de la lumière qui s'allume. Soudainement aveuglé, il jura contre la curiosité féminine, et se relevait pour courir vers la fenètre et s'enfuir – sans ses chaussures, mais tant pis, il fallait bien payer le prix pour ne pas avoir à expliquer sa présence à quelqu'un – mais le brusque mouvement qu'il fit en arrière pour se relever eut pour effet de faire vaciller la pile de cartons qui se trouvait là.

    Pendant une demi seconde, il vit donc osciller le jeu de dominos, l'air résigné, sachant déjà qu'il n'aurait pas le temps de s'enfuir et qu'il fallait vraiment toujours que ça tombe sur lui. Et lorsque le plus haut carton de la pile s'effondra vers lui en vomissant des raquettes de badminton suivis presque aussitôt de ballons de baskets – qui, comme tout le monde le sait, sont les plus terribles avec leur texture griffante – il poussa juste un cri de protestation plus que de douleur.

    Adieu monde cruel~ Avec tout ce tintamarre, il ne faisait plus aucun doute que la personne qui avait provoqué la chute – puisque c'était bien de sa faute, Hanel n'aurait jamais fait tomber tout cela dans le noir (oh la mauvaise foi) – allait rappliquer, la bouche en coeur et les yeux remplis de larme pour l'aider. Et le conduire à l'infirmerie ou alerter un prof ou tout autre truc qu'il n'avait pas envie qu'elle fasse. Laissez le mourir enseveli, s'il vous plait, ca lui épargnera des ennuis futurs...
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Midori Yamada
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MessageSujet: Re: Attrape moi si tu peux. |Libre| Attrape moi si tu peux. |Libre| Icon_minitimeVen 8 Juil - 21:13

    Aucune réponse, pas le moindre bruit, j'aurais certainement pu en déduire qu'il n'y avait personne, mais ma curiosité m'incita à vérifier. Du bout des doigt je cherchai l'interrupteur sur le mur, et finit par allumer la lumière. Celle-ci m'aveugla un instant, il fallait dire qu'elle n'était pas des plus douces pour mes petits yeux. Je les plissai pour tenter de voir s'il y avait quelqu'un, mais je mis un temps avant de discerner les formes, les objets, les choses. Pourtant, même en faisant un effort, je ne voyais personne. Il fallait dit qu'à cette étape, je ne voyais que des silhouettes noires sur un fond jaune, quelle idée de mettre des lampes si fortes dans un gymnase. Toutefois, mes yeux finirent par s'habituer à ce jour nouveau, juste avant qu'une pile de caisses ressemblant à la tour de Pise ne s’effondre sur le sol dans un bruit fracassant. Mais je remarquai bien vite que là dessous se trouvait un jeune homme, sans doute l'origine de ce remue-ménage. J'eus un hoquet de surprise, avant de m'élancer vers lui. Et si c'était ma faute ? Si en allumant la lumière, je l'avais surpris et qu'à cause de cela, il avait fait tomber cette tour de caisse ? Enfin, d'un certain coté, que faisait-il là après que tout le monde ait quitté l'école, et dans le noir qui plus est ? Quoiqu'il en soit, je n'avais pas d'excuses, s'il n'avait pas répondu, c'est qu'il avait ses raisons, et j'aurais dû lui laisser la paix qu'il semblait vouloir.

    Une fois à sa hauteur, je dégageais les ballons et autre raquettes de tennis qui l'ensevelissait, et m'arrêtai sur son visage. Il ne me semblait pas le connaitre, mais je n'étais de toute manière pas très physionomiste. Puis, avec sa carrure frêle, même si j'avais eu un jour l'occasion de le croiser, je ne l'aurais sans doute pas remarqué. En attendant, je m'apprêtai à aller chercher un professeur, ou bien aller à l'infirmerie qui - ingénieusement placée - n'était pas loin du gymnase, pourtant je me ravisai. Il n'avait sans doute rien à faire là, sinon pourquoi aurait-il laissé les lampes éteintes ? Dans ce cas, si j'allais demander de l'aider à un professeur, ou à n'importe quel adulte ayant une quelconque autorité sur nous, il risquait d'avoir des ennuis, et je lui en avais déjà suffisamment causé comme cela sans qu'il faille en rajouter.
    Je revins donc à ses côtés, en espérant qu'il ait suffisamment survécu que pour pouvoir éviter d'aller le soigner à l'infirmerie. Puis d'une manière ou d'une autre, j'avais toujours une pharmacie sur moi, les autres oubliant continuellement sparadraps et autre anti-douleur, j'avais pour habitude de toujours en prendre pour eux, en cas de besoin. Du moment que le garçon n'avait rien de cassé, j'aurais sans doute donc assez avec moi que pour lui - enfin, nous - épargner quelconques explications à autrui.

    Dégageant les quelques mèches de cheveux qui encombrait son visage, je vérifiai que sa respiration était régulière. Bon, il n'était pas en train de mourir, c'était déjà ça. Avec un peu de chance, il s'en sortirait avec un beau lot d'hématomes, et un méchant mal de tête - ce qui était compréhensible vu la situation. Manque de pot, j'avais oublié ma patte de lapin ! Il ne me restait plus qu'à prier... mais avant je devrais peut-être vérifier s'il allait bien, non ? Déglutissant difficilement, je finis par lui demander « Heu... ça va ? » Bien sûr que non ça n'allait pas, mais dans ces situations pareilles, que vouliez-vous que je dise ? Bon, pour rattraper le coup je rajoutai un petit « Tu sais bouger ? » avant qu'il ne puisse dire quoique ce soit. Bien, maintenant que j'avais pris de ses nouvelles, je n'avais plus qu'à récité le Notre Père en latin, une fois à l'endroit et une fois à l'envers !

    Dire que j'étais inquiète était un euphémisme, en réalité, j'étais morte de trouille, et de culpabilité aussi, un mélange qui n'est pas des meilleures. Mais malgré tout, je m'en voulais, et j'avais l'impression que ce qui était arrivé était entièrement de ma faute... La prochaine fois, je laisserais les gens tranquilles, ça valait mieux, parole de Princesse !

HJ : Désolée, j'ai fait ça vite fait comme je pars tantôt pour trois jours >o<
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Hanel Soo Kang
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MessageSujet: Re: Attrape moi si tu peux. |Libre| Attrape moi si tu peux. |Libre| Icon_minitimeMar 12 Juil - 10:14

    Quand on dit que la gente féminine est source de problèmes, ce n'est vraiment pas un mensonge. Même si la petite sœur de Hanel échappait pour l'instant à ça, malgré les pleurs et les demandes de biberons en plein milieu de la nuit, il n'avait pas connu beaucoup de jeunes filles qui n'étaient pas compliquées. Il y avait toujours un problème, toujours une raison valable de piailler, minauder et cancaner. La curiosité était un vilain défaut dont il était un porteur très actif, mais il lui semblait que les filles étaient pires encore. Ce n'était pas désintéressé, mais pour satisfaire une sorte de soif de connaissance morbide qu'il ne comprenait pas.
    Dans le cas précis, la voix féminine comme dans Secret Story avait eu la brillante idée d'allumer la lumière et de le désorienter. Après avoir vécu des semaines dans la rue, à l'ombre des lampadaires défaillants des bas quartiers, sortant le soir pour boire et s'amuser, il n'arrivait toujours pas à se remettre à la lumière artificielle et explosive pour ses yeux. Et hop, un Hanel dans les cartons, emballer et c'est pesé !
    L'inconvénient second de la curiosité féminine, c'était de se sentir obligée de venir à l'aide des gens. Les gens qu'elles venaient d'exploser sous des raquettes, par exemple. Bon, là, le jeune homme faisait de la très mauvaise foi puisqu'il comptait en ce moment même les étoiles et que de l'aide serait la bienvenue, mais il n'aimait pas devoir compter sur les autres. Ni leur être redevable. Et là, elle allait surement lui faire la morale ou lui faire les yeux de chien battu.

    C'est donc en grognant qu'il se laissa sortir de sous les décombres – oui c'est mal d’exagérer mais il se sentait le droit de faire le mourant encore deux petites secondes – clignant des yeux pour apercevoir enfin le visage de sa « sauveuse ». Qui ne lui disait rien. Elle paraissait plus âgée que lui, et donc sans doute pas dans la même année. Bon point pour lui, si elle ne pouvait plus le reconnaître ensuite, il allait fuir. Comme un lâche, mais au moins la demoiselle n'aurait pas à se sentir coupable de lui avoir fait mal si elle le prenait pour un tocard, non ?
    Le visage devant le sien s’effaça un moment avant de revenir, posant ses doigts sur son front. Il referma les yeux pour ne pas montrer que ça lui faisait du bien, avant de grimacer encore plus en l'entendant parler. Ca, par contre, ca ne lui faisait rien de bien. L'adolescent se releva sur un coude, posant directement et sans souçi un doigt sur les lèvres de la plus agée.

    « Tu me donnes mal à la tête. »

    Okay, comme début de discussion un reproche c'est parfait après tout, bravo Hanel. Se relevant un peu plus sur les coudes pour se mettre à son niveau, il ébroua la tête doucement, refaisant tomber ses mèches sur son front. Protection contre le regard inquiet de la demoiselle, et son futur air de reproche, surement. Attendant que la douleur redescende à un niveau acceptable, il se suprit à la regarder un peu plus. Pourquoi avait-elle ressenti le besoin d'allumer ? De lui venir en aide alors qu'il aurait pu être un vagabond, un taré qui se cachait là pour la nuit ? Il fallait avoir un poids chiche à la place du cerveau, peut-être ? Ou être trop gentille.
    Mais là, dans ses yeux, il ne voyait simplement que de la trouille et de l'attention. Des choses qui l'embétaient un peu, puisqu'il ne valait pas la peine qu'on s'inquiète pour lui, dans le fond.

    « Euh, ne pleure pas, hein, je vais bien ? J'ai connu pire et j'ai survécu. »

    Oui, ca aussi c'est sensé lui remonter le moral, sans doute. Et la palme des phrases inutiles et débiles revient à Hanel, une fois de plus ! Il allait finir par en faire collection. Avec un nouveau sourire un peu plus tiré et les yeux demi fermés, il tenta de se rattraper pour qu'elle ne le pense pas fou. Après tout, il attendait juste le bon moment pour s'enfuir.

    « Et désolé de t'avoir fait peur. Je... m'entrainais. »

    Epic fail excuse.
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Midori Yamada
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MessageSujet: Re: Attrape moi si tu peux. |Libre| Attrape moi si tu peux. |Libre| Icon_minitimeMar 26 Juil - 1:19

Je n'avais jamais compris à quoi bon mettre sa vie en danger au nom de quelques sensations. Que ces gens aillent dans n'importe quel parc d'attraction, il y avait autant de montagnes russes qu'ils voulaient ! Et ça, au moins, c'était sécurisé ! C'est vraiment que parfois, les gens me faisait des remarques selon lesquelles j'étais trop prudente, parfois même carrément coincée, mais à la vie, j'y tenais moi ! C'était un bien trop précieux que pour l'abandonner... Quoiqu'il en soit, peut-être que la vie était ainsi faite, des gens comme moi pour prendre soin des gens dénués de raison. Et ces derniers pour apprendre à se lâcher un coup aux personnes de ma catégorie. Sans doute était-ce la meilleure façon de voir les choses, quoiqu'un peu utopique car tout le monde sait que si les Dieux s'étaient organisé pour que chaque être soit complémentaire à d'autres, ça se saurait. Seulement, la vie était déjà bien trop malheureuse pour se permettre d'être pessimiste, et ça, je l'avais bien compris. Prendre soin des autres, au fond, c'était ce que je faisais de mieux, mais d'une manière quelque peu égoïste tout de même puisque j'étais la première personne à en être satisfaite. Aussi était-il hors de question que je laisse le garçon gisant au sol avoir quelques ennuis supplémentaire de ma faute.

Tandis que je priai pour qu'il aille bien, le garçon se redressa sur ses coude en m'intimant l'ordre de me taire. Bon, je n'aimais pas vraiment les ordres, et mais je lui donnais mal de tête, alors sans doute valait-il mieux ne rien dire de plus. J'avais pour consolation au moins le fait de ne pas m'être trompée sur le fait qu'il aurait mal de tête, ce qui n'avait rien d'étonnant vu son état. Je me contentai donc de hocher la tête et de le regarder reprendre ses esprits, histoire de reprendre les miens aussi. Une idée me passa alors dans la tête. En silence, j'attrapai mon sac, et en sortit une bouteille d'eau et une boite d'aspirine. Je n'étais pas partisane des médicaments, à vrai dire je les évitais le plus possible, mais j'en avais toujours sur moi « au cas où », une façon comme une autre de me rassurer. Après tout, avoir une migraine carabinée pendant une interrogation n'était pas le meilleur moyen de réussir cette dernière, et les petite gélules homéopathiques que je gardais dans mon sac n'agissaient jamais assez rapidement. C'est la raison pour laquelle, au vu de la situation, je préféré directement proposer au jeune-homme de l'aspirine, se ramasser une tour de Pise en boites en carton me semblant un prétexte suffisant...
Je m'agenouillai à ses côtés en lui tendant le médicament attendant qu'il reprenne lui-même la conversation, ou pas d'ailleurs. Je pouvais très bien me contenter du silence si c'était ce qu'il souhaitais, il devait juste savoir qu'il ne se débarrasserait pas de moi tant que je serai pas sûre que toutes ses fonctions cérébrales étaient en état de marche. Puis de toute façon, la parole, il finit par la reprendre. Il allait bien, c'était plutôt un bon point...

- Je ne comptais pas pleurer non plus, mais si ça va, tant mieux...


Je me retins de pousser un long soupir qui en aurait trop dit sur mon état d'inquiétude à cet instant précis. Je baissai légèrement les yeux, je n'aimais pas ce silence qui avait suivi mes mots, un silence qui ne signifie rien d'autre que l'incapacité de deux personnes à parler parce qu'ils ne savent pas trop quoi dire. En général, je parlais plutôt pour ne rien dire, mais là, je jugeais préférable d'éviter de trop l'ouvrir, puis je devais bien être capable de faire preuve de réserve, comme les vraies princesses. Elles ne disent jamais rien elles, attendent plutôt qu'on leur adresse la parole, seulement voilà, j'étais loin d'être parfaite à ce niveau et avais encore de gros efforts à faire !
Finalement, l'inconnu reprit la parole pour s'excuser. Tiens, ce n'était pas une mauvaise idée ça, je pourrais peut-être en faire de même puisque si je ne m'étais pas laissée aller à ma curiosité, il ne serait sans doute jamais tombé...

- Ne le sois pas, je n'avais pas à être si curieuse


Un petit sourire piteux pour la route, histoire qu'il n'ait pas de doute sur ma bonne foi, après tout, il n'avait pas non plus à en avoir.
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Hanel Soo Kang
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Attrape moi si tu peux. |Libre| Vide
MessageSujet: Re: Attrape moi si tu peux. |Libre| Attrape moi si tu peux. |Libre| Icon_minitimeVen 2 Sep - 9:32

La plupart des gens pensaient que Hanel était taré. Ils n'étaient pas vraiment loin de la réalité : en fait, il vivait sur un autre plan d'existence, voilà tout. Un plan ou essayer de se tuer toutes les minutes en sautant d'un premier étage pour atterrir en roulade sur le sol était considéré comme fun. Bon, c'était aussi considéré comme suicidaire mais ca faisait monter l'adrénaline et à force il était parvenu à zapper qu'en cas de craquage il pouvait mourir. Après tout ce n'était pas comme si ca risquait de le déranger, le simple concept de fin de vie lui étant inconnu. Brave petit.
Et donc, se retrouver allongé sous des cartons parce qu'on a sous estimé un angle de saut, c'était normal.

Oui, je sais, les urgences psychiatriques c'est de l'autre coté, mais hé, on l'avait accepté à l'académie sans rien dire donc c'était qu'il ne paraissait pas si fou que ça sur le papier. Peut-etre que les professeurs regrettaient, mais pas lui. Enfin si. Mais bon, il y était maintenant et pas question de repartir sans un diplôme en poche. Très pratique pour arriver ensuite dans un restaurant et pour commencer commis, mais c'était une lubie parentale qu'il devait bien accepter, pour leur faire plaisir. Oui, même avec les cheveux rouges, des tenues de punk et des tatouages, il restait un fils attaché aux valeurs familiales, comme quoi tout est possible en ce monde.

Et donc là, il voyait des étoiles. (ce qui dans le dernier épisode de la saison 5 de Doctor Who l'aurait également envoyé en psychiatrie, mais passons) Et il voyait aussi un corps féminin inquiet au dessus de sa tête. Et ce n'était pas non plus très rassurant, surtout quand 2+2=4 et que c'était de la faute de la jeune femme qu'il avait été déconcentré et donc qu'il était dans cet état. Oui, le réveil est dur. La bosse le lendemain risquait de l'être encore plus cela dit, alors il ne devait pas se plaindre pour l'instant. Pour l'instant, précisons bien.
Sans vraiment faire attention à ce que pouvait signifier un geste pareil, il n'avait donc pas du tout hésiter à lui poser un doigt sur les lèvres pour la couper dans son petit monologue inquiet, histoire de ne pas avoir une cloche géante jouant dans la tête. Et miracle, l'adolescente sembla ne pas prendre la mouche, au contraire, elle obéit. Comme quoi, c'est possible une fille silencieuse. Et comment ça c'était machiste à souhait ? Il avait mal, qu'on ne l'oublie pas !

Pendant qu'elle fourrageait dans son sac à la recherche de quoi que ce soit, il lui conseilla de ne pas pleurer (brave petit hanel), et loucha un petit peu en voyant ce qu'elle lui proposait. Des médicaments. hm... Etant bien incapable de faire la différence entre morphine et dafalgan, il allait lui faire confiance pour ce coup. À vrai dire, elle avait vraiment un air de remords, et il ne se sentait pas trop trop de la faire vraiment pleurer (parce que dans son monde, c'était en refusant le cadeau d'une fille qu'elle pleurait) (et oui il a trop lu de mangas quand il était jeune). Aussi aquiesca-t-il silencieusement – avec une grimace parce que bouger la tête lui faisait penser qu'on lui arrachait la peau du crâne – et goba direct le médicament. Hm, wait. Ca s'avalait comment ?? Bravo Hanel, fallait peut-être y penser plus rapidement non ??

Du coup, la bouche un peu pateuse, il fit une grimace pitoyable à la demoiselle. Beeerk, pas bon ! « Faut l'avaler avec de l'eau ou le sucer ? Ca a un goût super bizaaaarre. »

Oui, comme si d'habitude les médicaments avaient bon goût. Le coup avait vraiment du lui taper sur le crâne plus profondément que prévu pour qu'il parle ainsi... Du moins une personne ne le connaissant pas ne pouvait que déduire cette possibilité la. Les quelques amis qu'il avait avaient l'habitude de gérer ses crises de gaminerie. Dés qu'il n'aimait pas un truc, c'était un vrai gosse. Et ca lui avait déjà joué des tours.

Sucant en silence son médicament, avec la grimace occasionelle, il finit par offrir ses excuses à la jeune femme. Si on passait de son coté, c'était lui le trouble fête, lui qui n'était pas à sa place. Et elle avait réellement du paniquer un peu. Rien qu'à imaginer la situation inverse, il savait déjà qu'il aurait paniqué comme un malade en criant et courant partout dans le gymnase. Intelligent hein ? Raison pour laquelle il lui était quand même reconnaissant de ne pas avoir poursuivi son chemin comme une voleuse. Il lui retourna donc un petit sourire crapaud, reconnaissant leurs symptomes comme ceux d'une sorte de connivence doublée d'un malaise. À qui de parler, pour dire quoi ? Allez, Hanel, sois fort, c'est toi le garçon !! (quoiqu'il était permis d'en douter parfois)

« C'est dans ta nature, t'en excuses pas. Et puis j'avoue que du bruit dans le gymnase ca aurait attiré n'importe qui, heureusement que c'était toi. J'ai de la chance, en fait. »
Et noon, ce n'est PAS une tentative maladroite et loupée de drague. C'était juste pour la mettre un peu plus à l'aise, pour lui faire comprendre qu'il ne lui en voulait pas. Ils étaient fautifs tous les deux (pour être dehors alors qu'ils n'auraient pas du l'être, à la base) et voir une jolie demoiselle rabaisser sa curiosité au niveau d'un défaut ne lui plaisait pas.

« Euh, sinon... Tu peux m'aider à me relever ? Histoire de voir si j'arrive à tenir debout ou si je vais devoir ramper jusqu'aux dortoirs. »
Optimisme, quand tu nous tiens.
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