On m'a souvent dit que j'avais un certain charisme et que quand je souriais mon côté "kawaii" ressortait encore plus. Même si ça semble peut-être me laisser indifférent, ça me touche en réalité. Les compliments font toujours plaisir après tout. Du haut de mes 1m84 c'est vrai que je suis grand, je suis bien fier de ma taille et c'est pas mes 60kg qui vont me faire complexer. Loin de là. Regardez moi simplement, je n'ai pas de rondeur, sauf peut-être un peu des joues par moment. Mes cheveux sont noirs mais je les teins parfois en brun. Je les porte soit assez court soit mi-longs. Raides ou un peu rebelles style effets vagues. Il m’arrive aussi de les rasés sur les côtés pour un look plus marqué encore. Mes yeux sont marrons, chocolats, noisettes comme vous voulez. Dans tout les cas ils ont la couleur de la terre et du cacao. Je ne porte ni barbe ni moustache. Je n'aime pas les poils, ce pourquoi j'en ai que sur mon crâne. Après j'entre pas dans les détails non plus. Je suis pas le genre de mec à me maquiller et me mettre du vernis. Non je ne suis pas un androgyne. J'ai même rien à voir avec ces types là. Je me laisse pas pousser les ongles, ils sont toujours couper à ras. J'ai tendance à me les ronger en fait. Mais pas à sang.

Ma peau a une couleur plutôt bronzée, dans tout les cas, elle n'est pas pâle comme un linge blanc immaculé. Je n'ai pas de piercing mais ça ne m'empêche pas de porter parfois quelques bijoux, masculins bien sûr, sans extravagance. Bracelets, bagues ou colliers. J'adore les gourmettes en passant. Je suis assez fier des quelques muscles qu'arbore mon corps. En précisant bien que ce n'est que du naturel et que ce n'est pas grâce à une mutation parfaitement maîtrisée même si en 3 ans j'ai eu le temps d'expérimenter mon pouvoir de métamorphose. Et encore, je dis trois ans mais en réalité c'est huit. Vous aurez plus de détail là-dessus plus tard.

J'ai des mains plutôt fermes et un corps d'homme bien former qui met en avant mon côté viril que possède tout les hommes mais qui se voit plus ou moins chez chacun d'entre nous. En particulier lorsque je laisse mon buste à découvert. Il faut dire que je fais beaucoup de sport alors ça l'aide à se sculpter. Je mets à peu près tout comme couleur, je ne suis pas bien difficile. En guise de chaussures, le plus souvent, je mets des baskets et des montantes. J'aime aussi beaucoup mettre des vestes et en générale je mets des t-shirts ou des chemises par en dessous. Si non rien s'il fait suffisamment chaud. J'ai horreur des chemises à poids ou à carreaux. Quoique les carreaux peuvent parfois passer, ça dépend du style. J’aime aussi les rayures. Comme textile j'aime beaucoup le cuir. C'est plus sexy. Mais j'aime aussi le jean et le satin. Pourquoi pas même le stretch. Quand je vais à la plage, ce qui est quand même rare, je mets un boxer ou un short le plus souvent noir. Mais j'aime aussi le bleu.

J'aime toute sorte de haut surtout sans manches, de préférence avec des motifs quand même. J'en mets parfois à l'effigie de mes groupes préférés. Je mets des sweet avec ou sans capuche. J'aime porter des accessoires comme des ceintures, des chapeaux, des casquettes et des foulards. Même quelques chaînes à mon pantalon des fois. Je mets plutôt des jeans d'ailleurs, des joggings et des baggys pas trop bouffant. Je sais m'habiller chic quand je veux aussi. Me mettre sur mon trente-et-un avec un style costard cravate plutôt qu'un noeud papillon, des chaussures classes et bien cirer, un pantalon à pince mais ce n'est pas ma façon habituelle de m'habiller non plus.

Je n'ai pas vraiment de complexe physique car je me suis toujours trouvé plutôt avantageux à ce propos et puis d'ailleurs j'y travaille. Mon nez il est pas tordu, il est très beau et je respire très bien avec. Mes lèvres n'ont pas la peau arrachée et sont un peu pulpeuses. Mes mains sont fortes, mes fesses sont fermes, mes bras, mes jambes et mon abdomen sont musclés. Que demander de plus à tout ça ? Je suis bien dans ma peau et voilà.

Bon aller, en espérant rien zapper, je termine par ma tenue d'hiver. A ce moment là je suis plutôt genre manteaux fausses fourrures, écharpe, gants et pourquoi pas bonnet ? Il faut bien se couvrir durant les temps froids. Je porte aussi beaucoup de doudounes et même parfois des bottes fourrées ou en caoutchouc pour marcher dans la neige sans que l'eau s'incruste jusqu'aux pieds, ce qui gèle vraiment et j'ai pas envie de rentrer avec de la fièvre et le nez tout dégoulinant.

|♠| Le commencement |♠|

Tout commença durant une nuit d'été vers les 2h du matin. Les cris de Mme Kim résonnaient dans la chambre à couché des deux adultes qui étaient sur le point de devenir parents pour la première fois. Mr Chung Su, alors agé de 25 ans, avait insisté pour que sa femme mette au monde leur premier fils dans cette pièce car il estimait qu'elle se sentirait moins en pression qu'à l'hôpital surtout que les lits là-bas n'étaient pas des plus confortable tandis que la nourriture n'était jamais très bonne même en Corée. Et Mr Kim voulait tout le confort pour sa chère et tendre femme, malheureusement accouchée sur un lit non approprié n'était pas non plus de tout repos pour la future maman alors âgée de 23 ans, même avec l'aide d'une sage-femme à domicile. Mais bientôt on entendit les pleures d'un bébé résonner dans la pièce, remplaçant les cris de sa mère. Kim Ho Joo venait de naître. Le premier petit héritier d'une famille coréo-japonaise à la fortune colossale. Chung Su avait un très bon ami d'enfance, c'était même son meilleur ami : Min Soo Yeon. Il en fit le parrain de son fils. Fils né le 28 Août 1991.

HoJoo ne resta pas le seul enfant de la famille longtemps. Pendant deux ans, il vécu deux années parfaitement heureuses avec ses parents qui le gâtaient sans cesse de merveilleux jouets et jeux pour enfants. Cédant au moindre des caprices du petit garçon. C'est peut-être de là que lui vient son si charmant et si radieux sourire bien connu pour faire craquer tout le monde. Allez savoir.. toujours est-il qu'à l'âge de 25 ans, maman Akemi Kim, née Takahashi, donna naissance à un second enfant. Une fille cette fois, qu'ils prénommèrent Akiko. Née le 2 Avril 1993. HoJoo était content d'avoir une petite soeur même s'il aurait préféré un petit frère. Mais cette venue là, n'allait pas tarder non plus. En effet, trois ans s'écoulèrent cette fois-ci avant que maman ne donne naissance à un troisième enfant dans la même ville de naissance que les deux autres, à Seoul. Ce petit naquit le 14 Février 1996. Madame Kim avait alors 28 ans tandis que son mari en avait 30. Ils prénommèrent le cadet de la famille, Sun Joo.

|♠| Une enfance heureuse |♠|

HoJoo alors âgé de presque 5 ans 1/2 était vraiment heureux d'avoir enfin son petit frère tant désiré et attendu. Et le mois suivant, grand frère rentrait au système scolaire pour la première fois. Temps pour lui d'aller en maternelle ! Normalement, HoJoo aurait dû rester à la maison pour apprendre tout ce qu'il avait à savoir au lieu d'aller en cours jusqu'en première année de lycée mais sa mère avait insistée pour que l'aîné de la famille ait une scolarité "normale". Et ce serait pareil pour les deux plus jeunes lorsque ce serait leur tour. Naturellement, papa Chung Su ne pouvait que céder face à la femme qu'il aimait de tout son être. Ainsi, les trois enfants grandirent ensemble dans la joie et la bonne humeur. Allant chacun leur tour dans les mêmes établissements scolaires. Grand frère prenait soin de ses cadets et tenait à eux comme à la prunelle de ses yeux même si, comme dans toutes familles, des disputes avaient parfois lieux. Mais jamais ça ne durait. Sun Joo avait son grand frère pour modèle tandis que pour Ho Joo, c'était leur père. En ce qui concerne Akiko, c'était surtout leur mère même si elle restait admirative de son grand frère qui était très protecteur, attentif et attentionné envers son frère et sa soeur. Tout trois avaient de très forts liens fraternels qui grandissaient et se solidifiaient toujours plus d'années en années. HoJoo passait le plus clair de son temps seul lorsqu'il était en cours mais quand il rentrait à la maison, il avait toujours un sourire pour sa famille qu'il aimait tellement. Surtout pour les deux enfants qui étaient nés après et avaient le même sang que lui.

Quand il entra au collège, il était toujours aussi isolé qu'en primaire bien qu'il se faisait quand même quelques amis qui avaient plus ou moins la même façon de voir les choses que lui mais pas au point de les inviter dans sa maison. Disons dans un sens qu'il ne voulait pas voir des petits cons de son âge que l'on appelle "l'âge bête", s'approcher de sa petite soeur et de son petit frère. Par protection mais par possessivité aussi. Sans que ce soi très excessif bien sûr. Niveau cours, jamais il ne redoubla de classe. Mais il n'en sauta pas non plus car même si il était bon en cours, il restait dans la moyenne et n'était pas non plus un petit génie. Il commençait seulement à s'intéresser aux langues étrangères comme l'anglais. Une des langues natale de son ami Kalei. Peut-être pour ça que ça l'intéresse assez d'apprendre cette langue. Curieux de savoir les coutumes anglaises. Plus tard, il maîtrisera quelques langues comme celle déjà dite ainsi que le taïwanais, l'italien et quelque mots d'allemand ainsi que de français. Sans oublier son autre langue maternelle qu'il maîtrise à la perfection, le japonais. Mais ce ne sera que sa majorité. Outre les langues étrangères, il s'intéresse surtout au sport, ce qui explique qu'il en pratique plusieurs différents et qu'il possède toujours les meilleures notes en cours de sport. C'est à peine si ce n'est pas sa passion. Peut-être est-ce dans un métier sportif qu'il aurait dû se lancé. Au collège il intégra l'équipe de Basket et devint capitaine de son équipe durant la seconde année jusqu'à la dernière. Déjà un peu plus grand que les autres, sa taille jouait aussi sur son jeu mais sa technique avait également beaucoup de mérite. Il intégra également une équipe de basket au lycée durant un an, l’année de ses 16 ans, où il devint également bien vite capitaine de son équipe. Plus vite qu'au collège d'ailleurs puisque après avoir passé les quelques tests pour choisir le capitaine de l'équipe de Basket de son lycée, pratiquement tout le monde vota pour qu'il soi le chef d'équipe dès sa première année de lycéen. Et ce n'était pas son inscription en parallèle au club de tennis qui pouvait le gêner.

Son côté très sportif le rendait populaire chez la gente féminine, de plus qu'il possédait un certain côté qui en ferait craquer plus d'une surtout avec ses fameux sourire qu'on ne cesserait de vanter. Et ça ne s'arrangea pas en grandissant. Malgré son succès parmi les filles, lui n'était pas intéressé par elles. Il pouvait très bien s'en faire des amies mais côté amour, il n'était pas au top. Ça lui passait même à côté de la tête. Pourtant il recevait beaucoup de chocolats lors des jours de fêtes comme la Saint-Valentin. Ce qui le faisait quand même sourire car ce genre d'attention ne le laissait pas non plus indifférent.

En ce qui concerne les projets d'avenir d'HoJoo, il voulait devenir comme son père et se fixait l'objectif de devenir chirurgien esthétique dans sa tête encore bien jeune pour plus tard devenir le digne héritier de la famille le moment venu. Il était persuadé que c'était ce qu'il voulait faire et longtemps il garda le même objectif, longtemps il garda ses motivations, des années durant. L'aîné vivait très bien depuis sa naissance, chaque vacance d'été la famille de cinq partait toujours en vacance et revenait avant l'anniversaire d'HoJoo pour pouvoir le fêter en famille, famille au grand complet. Je peux vous assurer que ça faisait du bruit quand il y avait autant de monde réuni dans le jardin ou dans la maison car il y avait aussi bien le côté paternel que le côté maternel de la famille qui était présent. On avait l'impression d'organiser une grande réception en l'honneur de chaque enfants qui vivaient dans cette grande bâtisse blanche Séoulite. C'est à cette époque qu'HoJoo fit la connaissance d'un garçon qui marqua très certainement sa vie à tout jamais. Un garçon de trois ans plus jeune que lui qu’HoJoo dépassait toujours de dix bon centimètres. Le fils de son parrain et meilleur ami de son père, Kalei June Yeon, surnommé Kei. Les deux garçons ne se voyaient pas souvent, ce pourquoi on ne pouvait pas les qualifiés de grands amis contrairement à leurs pères surtout qu'ils avaient une personnalité opposée mais pourtant, ça ne les empêchait pas de s'entendre.

Comment ils se connurent ? Eh bien, la première fois que Kalei était venu chez la famille Kim, il avait emporté un livre en anglais avec lui et s'était posé contre le tronc d'un arbre en s'asseyant sur l'herbe pour commencer sa lecture. HoJoo le vit et alla faire sa connaissance, s'asseyant à côté de lui, curieux de savoir ce qu'il lisait bien qu'il ne parlait pas beaucoup. Même si à cet époque, HoJoo ne connaissait pas bien l'anglais, il demandait tout de même au jeune de garçon de lui lire une histoire tout en ayant la gentillesse de lui traduire ce qu'il lisait. Comme à son habitude avec les autres personnes en dehors de sa "petite" famille. HoJoo ne souriait pas et ne parlais pas, il se contentait d'écouter et peut-être même de jeter un coup d'oeil au visage du garçon de temps à autre dans le silence le plus complet. Sans lui couper une fois la parole. C'était le genre de moment où il mettait son arrogance de côté.

Même s'il ne le témoignait pas vraiment, il adorait quand Kalei venait leur rendre visite avec ses parents quant il était de passage en Corée. Car le futur blond était anglo-coréen, ce pourquoi il passait le plus clair de son temps chez lui en Angleterre. Quand il venait c'était pour voir sa grand-mère, alors avec son père et sa mère ils en profitaient pour passer à la maison Kim.

Mais malheureusement, alors qu'HoJoo fêtait ses douze ans, son ami n'avait pas put venir en cause d'une maladie qui l'avait prit au mauvais moment. Le soir même, il se passa quelque chose qui marqua la vie de l'héritier Kim à jamais. Il se rendit compte qu'il n'était pas humain.. et pas de la façon la plus douce qui soi. Au contraire, il souffrit le martyr quand sa peau se défit et tomba au sol en lambeaux, le jeune adolescent avait poussé un cri qui réveilla toute la maison. Ses parents ne l'ont pas reconnu en le voyant, pour la simple raison que son corps avait changé de morphologie pour prendre l'apparence de Kalei lui-même. Seul la voix de l'enfant n'avait pas changée et il avait eu du mal à persuadée sa mère qu'il n'était pas un intrus venu piller la maison. Ce fut son père qui l'aida à calmer la mise et qui lui expliqua par la suite qu'il était un Akatenshi. Comme lui, son pouvoir était celui de la métamorphose physique. Avec suffisamment d'expérience et de puissance, il pouvait tout changer en lui dans les moindres détails. La forme de son nez, de ses yeux, de sa bouche, de ses oreilles, de son visage et du reste de son corps, l'alignement de ses dents, la couleur de ses yeux et de ses cheveux même celle de sa peau. Jusqu'à la longueur de sa tignasse et même de ses ongles, jusqu'à sa propre taille. Il peut se grossir comme s'amincir. Tout lui est possible. Il lui suffit de se concentrer et de penser fort à l'apparence qu'il veut prendre. mais quand on ne contrôle pas ses pouvoirs, si l'on pense trop fort à quelqu'un, on se transforme inévitablement en cette personne. HoJoo avait donc été si peiner de l'absence de Kalei qu'il en avait prit son apparence sans le contrôler. Toute la petite famille sera plus tard au courant du pouvoir que possède l’aîné.

Plus de détails de ce moment de sa vie en cliquant sur l'image.

Beetween 12 & 14 years old.

D'abord horrifié par cette nouvelle choquante pour ce petit garçon de douze ans. Sous les explications de son père et ses plaisanteries rassurantes, le jeune coréo-japonais fini par accepter son pouvoir qu'il trouvait au final "Géniale !". Depuis il s'y adapta, s'entraînant en secret avec l'aide de son géniteur au départ pour ensuite se débrouiller seul, il apprit à endurer la douleur que lui causait ses transformations, ne les ressentant donc aujourd'hui quasiment plus. Surtout que depuis son entré à l'Académie KuroiTsuki il put encore mieux peaufiner son pouvoir de morphing. Durant huit ans d'entraînement et de pratique, il aura apprit beaucoup de chose sur son pouvoir. Mais avant d'atteindre ses vingt ans, il se passa encore autre chose de marquant dans la vie d'HoJoo.

Un soir de ses 16 ans, il entra dans le bureau de son père malgré l'interdiction qu'il avait toujours donner et qui consistait à ne pas rentrer à l'intérieur sans permission. Il était à la recherche du portable qui avait été confisqué à son petit frère qui s'était bagarré en classe pour une histoire typique qui ne peut qu'arriver à des garçons de 11 ans. On sait que dès qu'il y a un mot de travers c'est la guerre. Il voulait le lui rendre, estimant que sa punition était trop sévère pour une bagarre qui n'avait même pas fait de blessés. Fouillant alors dans ses meubles, ses placards et ses tiroirs il trouva parmi l'un d'eux des articles de journaux assez suspects. Fronçant les sourcils, HoJoo s'assit sur le siège du maître de maison et se mit à lire tout les articles avec attention. Au fur et à mesure de sa lecture, l'aîné de la famille était de plus en plus choqué et désemparé, voir même dégoûté. Il n'en croyait pas ses yeux. Son père était un genre d'imposteur. Tout l'argent qu'il avait soi-disant gagné, il l'avait volé à de pauvres gens innocents. Toute cette fortune, tout le luxe dans lequel il nageait depuis sa plus tendre enfance, lui et ses frères n'était pas la sienne. Ce n'était pas la leur. C'était de l'argent sale.

- C'est pas vrai... c'est pas possible.. il ne peut pas..

HoJoo était perdu à présent. Il ne savait plus quoi penser de tout ça. De tout ce luxe, de tout cet argent qu'il croyait appartenir à sa famille à part entière. Son père avait menti à tout le monde, son propre modèle. Il n'en revenait pas et avait du mal à se remettre de ce qu'il venait d'apprendre. Pour en avoir le coeur net, il se leva. L'adolescent était déboussolé et en colère. Au même moment son petit frère fit irruption dans l'encadrement de la porte, tout curieux de voir si son grand frère avait trouvé son précieux portable :

« Alors ! Tu l'as trouvé ? Eh, où tu vas ?? »

SunJoo n'eut même pas de réponse de la part de son frère qu'il lui passa à côté d'un pas déterminé. Manquant de percuter l'encadrement de la porte pour ne pas bousculer son frère cadet qui aperçu son portable sur le bureau de leur père et en profita alors pour le prendre ni vu ni connu avant de vite détaler dans sa chambre. Pendant ce temps, HoJoo retrouva son père au salon, discutant en souriant avec sa mère. Il les regarda et posa directement son regard sur celui à qui il n'avait que trop accorder son amour et sa confiance durant toutes ses années. Il lui parla alors d'un ton sec et ferme qui montrait très bien sa colère intérieur pas totalement refoulée :

- Papa faut que je te parle.

Le concerné leva la tête vers son fils et aperçu les articles qu'il tenait dans sa main droite. Son expression prit un vague air déconfit puis il se leva de son siège pour venir voir son grand garçon qui l'emmena dans une pièce à part pour ne pas que les autres apprennent cette vérité, pour les protégés d'une certaine façon.

- C'est quoi ça ? C'est vrai ce qu'ils disent ? T'es un voleur ? Un imposteur ? Tu te fais passer pour ce que tu n'es pas en volant l'identité de pauvres et honnêtes gens ?

HoJoo releva d'abord sa main chargée de papiers à hauteurs de leurs deux visages qui faisaient exactement la même taille. Il pouvait donc vraiment le regarder droit dans les yeux et bien face à face. D'un air toujours aussi sérieux, il attendit la réponse de son père qui commença par répondre « Écoute mon garçon, pour commencer, tu n'avais pas à aller dans mon bureau, tu sais que je vous l'ai tous interdit. Ensuite ne vas pas t'imaginer des choses, il faut que tu comprenne que.. », Chung Su n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'HoJoo le coupa d'un ton qui montrait bien sa colère cette fois :

- Comprendre ? Comprendre quoi ? Que mon père est un beau parleur et un sale menteur ? Oh oui ça je l'ai bien comprit tu vois et pas plus tard que toute à l'heure. OUI je suis entré dans ton bureau et OUI j'ai fouillé. Pour retrouver le portable de Sun et sur quoi je tombe ?? CA. Putain mais tu te rends compte de ce que t'as fait ?! Pendant plus de 20 ans t'as menti à maman et pendant plus de 16 ans tu m'as menti à moi, durant des années tu nous à menti à nous ! Ta famille ! Mais t'es con ou quoi ?? Pourquoi t'as fait ça ?! Tu nous à fait vivre un mensonge permanent, c'est dégueulasse ! Pas étonnant que tu voulais pas qu'on entre dans ton précieux bureau !

S'emportant totalement et presque près à pleurer de rage, HoJoo élevait la voix sur son père comme il ne l'avait jamais fait auparavant, ce qui surprit celui-ci qui commençait aussi à perdre son sang-froid et tout deux se coupèrent alternativement la parole pendant un petit instant :

« HoJoo tu vas te calmer maintenant ! »

- NON je me calmerais PAS ! Tu me dégoûtes ! Tu..

« Tais-toi et laisses moi t'expliquer !! »

- M'expliquer quoi ?? J'ai tout comprit t'en fais pas ! Rien qu'en lisant tout ces articles j'ai tout comprit ! Essaie même pas de te trouver des excuses et de me mentir encore, c'est fini ! Je te croirais plus jamais ! Je dirais rien au reste de la famille parce qu'ils seront tout aussi déçu que moi mais tu devrais avoir honte de faire ce que tu fais ! Je t'ai estimé pendant si longtemps mais en fait tout ce que tu es c'est faux ! Tu nous raconte des crac, c'est pas toi qui le gagne de ton dur labeur cet argent ! T'es un bon à rien ! Tu sais pas vivre sans tes pouvoirs VOILA la vérité ! Sans eux tu serais RIEN, c'est grâce à eux que t'arrives à usurper l'identité des autres ! Tu me dégoûtes ! JE TE DETESTE ! JE TE DETESTE COMPRIT ??!! JE TE DETESTE !!! Et plus jamais il en sera autrement ! Plus JAMAIS ! Je te haïrais toute ma vie t'entends ?!

HoJoo pleurait à ses paroles, ce qu'il ressentait était presque incompréhensible. Une sorte de rage, mêler à de la rancune, du dégoût, de la tristesse et de la déception. Ce qui le poussait à dire toutes ses choses qu'il pensait vraiment sur le moment. La dispute dura encore une bonne quinzaine de minutes avant qu'HoJoo ne parte de la pièce insonorisée en claquant la porte au nez de son père qui manqua de la prendre en pleine figure. Dans tout ses états, il parti s'isoler dans sa chambre et n'ouvrit plus la porte de la journée même pas pour aller manger. Ce qu'il avait apprit tantôt l'avait complètement chamboulé et à présent, il ne verrait plus jamais son père de la même façon. Quand au métier qu'il voulait exercer, il a de plus en plus de mal à se persuader que c'est pour lui-même qu'il voulait suivre cette voix de médecine. Hors.. ce n'était pas le cas et il fini bien par se rendre à l'évidence au fil des mois qui passèrent. A partir de là, il passa son temps à ignorer son père et ne lui adressa plus la parole sauf quelques mots qui manquent toujours d'affections envers son géniteur cette fois-ci. Ne voulant pas trop peiner sa mère qui voyait bien que la relation entre le père et le fils s'était étonnamment tendue depuis cette grosse dispute.

A présent, HoJoo voulait changer de vie mais ne savait pas encore quoi en faire. Il réfléchissait à une autre destination, qui s'éloignerait au possible que celle qu'avait prise son père. Insinuant par là, qu'il ne voudrait plus jamais avoir quoique ce soi en commun avec le domaine de la médecine et de l'esthétique.


Puis un jour, alors qu'il n'avait que dix-sept ans, ce fut le drame. Des pluie torrentielles s'abattirent sur la ville de Seoul qui fit bon nombres de blessés mais surtout de morts. HoJoo et sa mère étaient chez eux à ce moment là, ils attendaient le retour du père de famille et de leur deux cadets. HoJoo regardait les informations avec inquiétudes avec Mme Kim. Assit sur le canapé, les jambes allongées l'une au-dessus de l'autre pour poser ses talons contre la table basse face à la télé, il se rongeait un ongle en silence tout en écoutant les reportages sur la soudaine crue. Les trois autres membres de la famille qui ne rentraient toujours pas, il fini par se lever en passant nerveusement ses mains dans ses cheveux, il avait besoin de bougé, de faire quelque chose. C'était le stresse total pour lui et sa mère quant ils entendirent le téléphone sonné. HoJoo se précipita alors dessus tandis que sa génitrice le regardait fixement avec la plus grande des inquiétudes mais aussi l'espoir d'entendre une bonne nouvelle. Malheureusement, s'en était pas une bonne dont on fit part à l'aîné qui tenait maintenant le mobile dans une main crispée. Ses lèvres s'était pincées et ses yeux s'étaient embués, il tournait le dos à sa mère et n'osait pas se retourné vers elle. Ce qu'il venait d'apprendre était la pire chose qu'il n'avait jamais entendu de sa vie et la pire chose qui pouvait leur arrivé à lui et à sa mère. Des larmes finirent par couler et l'aîné répétait des mots comme « Non », « C'est pas possible », des mots qu'il avait l'habitude de dire dans les situations graves.

Akemi, sa mère, s'impatientait et s'inquiétait davantage, les mains de son fils se mirent à trembler et quand enfin il raccrocha, il se tourna vers elle, le visage en larme et plus triste que jamais. Il annonça la nouvelle de la mort de Chung Su et ses deux cadets, SunJo et Akiko, qui avaient été retrouver inertes dans leur voiture en bien mauvais état. Alors, ce ne fut pas un mais deux coeurs qui fut instantanément brisés. Des sanglots ne cessèrent de retentir dans la maison pendant plus de deux heures et HoJoo se dépêcha d'étreigner sa mère qui agrippa le haut de son fils désespérément. La voir comme ça était déjà une horreur alors de voir supporter toute sa vie le vide qu'il ressentait depuis cette effroyable annonce était encore plus difficile. Il la serra de toutes ses forces contre lui. Ils en avaient tout deux besoin alors qu'à présent, HoJoo était devenu le maître de maison. Pendant des semaines et des semaines il eut des mues atroces et incontrôlables tant l'émotion était forte. Ses forces en étaient très affaiblies. Il n'avait jamais été aussi mal. De plus de grandes responsabilités lui alourdissait davantage les épaules maintenant. Il devait diriger une véritable multinationale de la beauté. Ce n'était pas un travail de tout repos et affaibli comme il l'était par ses mues et ses évènements qui lui étaient arrivés, il était loin d'avoir la force d'être à la tête d'une si grosse entreprise.

Heureusement, il pouvait compter sur son parrain pour les aider. Depuis trois ans, il avait élut domicile en Corée avec sa famille, dont Kalei qui était inscrit dans une Académie nommée KuroiTsuki. Min Soo, qui reprit seul la tête de l'entreprise qu'il dirigeait avec Chung Su, parla de cette fameuse Académie à la petite famille Kim qui comptait plus à présent que deux membres, conseillant ainsi au garçon de s'y inscrire. Bien sûr l'Académie était au Japon. C'est ainsi qu'il déménagea avec sa mère jusqu'au pays du soleil-levant dans la même année de ses 17 ans. Rejoignant donc Kalei qui était dans un groupe différent du sien ce qui ne les empêchaient pas de se voir peut-être.. un peu trop souvent à leurs goûts pour l'un comme pour l'autre ? Aucune idée. HoJoo était content de ça mais d'un autre côté, il ne l'était pas du tout.

Aujourd'hui, notre garçon a bien grandit. Il a récemment eut ses vingt-ans et continu d'étudier à la KuroiTsuki Academy. Il s'entend plus ou moins avec les autres étudiants mais a quand même tendance à rester dans son coin. Ça fait trois ans que le drame s'est produit. HoJoo guérit doucement de sa blessure sans vraiment se soucier de ce qui l'entoure, bien que son petit frère, sa petite soeur et son père lui manque énormément. Par moment il lui arrive de verser une larme. Mais ce n'est plus comme au premier jour, avec le temps, on apprend à vivre avec ses blessures qui se referment plus ou moins bien. 20 ans et déjà beaucoup de vécu.. que pourrait-il bien encore arriver comme évènements chamboulant à notre cher et charismatique petit Kim Ho Joo ?