• Take est de taille moyenne. Un mètre quatre-vingt deux. Rien de très petit ni de très grand. Il est fin, élancé, sans être squelettique. Ses jambes sont longues, tout comme ses bras et ses doigts. Il possède un torse légèrement musclé, mais rien de très impressionnant. Take possède un visage fin. Ce dernier est entouré d'une chevelure qu'il adore, de couleur brune, les cheveux sont mi-longs. Il possède une sorte de frange qui cache une partie de son regard bleu foncé. C'est sans doute l'aspect le plus effrayant de son physique. Ses yeux. Fins et sournois. Comme ceux d'un serpent. Take a toujours tout fait pour rendre son regard moins inquiétant. Et pourtant, maintenant c'est comme si c'était devenu une mission impossible.

• Physiquement parlant, le style vestimentaire, c'est bien, non ? En général, dans sa vie privée, Take adore être libre. Rassurez vous, il ne se balade pas nu. Mais presque. Torse-nu. Il adore sentir le vent frais caresser sa peau, ou la chaleur de l'été lui bruler le corps. Néanmoins, en public, il portera tout de même quelque chose. En général, il opte pour un t-shirt ultra large qui ne souligne rien de son corps, sinon il opte pour une chemise ceintrée qui souligne sa carrure. Travail oblige. Avec ça, il adore les pantalons légèrement serrés. D'ailleurs, ses préférés restent les pantalons de cuir et en général, il rajoute une ceinture et quelques trucs clinquants. Frimeur? Juste un peu. Mais en bas, alors? Et bien il opte pour des dr Martens au dessus du pantalon généralement. C'est ce qu'il aime et qui lui rappelle sa vie passée.

• Ah j'oubliais, il adore les couleurs très flash, voir fluo. Du coup, ne vous étonnez pas de le voir débarquer avec des vans vertes un jour où il doit bosser par exemple. ça passera... ou pas.

Je suis fait pour la vie que je mène, c’est évident non ? Ou alors est-ce mon corps qui s’est modifié par la vie que je mène… Svelte, mon corps s’est affuté au fil du temps. Agile, rapide et tout ce que vous voulez, le temps m’a rodé, m’a sculpté. Je suis son œuvre, je suis mon œuvre. Oui, je suis un homme, et alors ? Approchez si vous voulez vous mesurer à moi ! Vous croyez que j’ai peur de me casser un ongle ? Pfeuh. L’humanité entière peut se liguer contre moi que je me battrais jusqu’au bout. J’ai appris à encaisser, j’ai appris à renvoyer. Alors à tout ceux qui me cherche des noises, sachez que je ne me contente pas de montrer les crocs ou de vous foudroyer de mon regard. C’est pas parce que je n’ai pas la carrure de que je ne sais pas frapper là où ça fait mal. Précision, technique, endurance, il n’y a que par l’expérience qu’on se crée, qu’on s’améliore. Si tu franchis la limite, c’est à tes risques et périls…

Tout d'abord, Take est... fou? Non, ca va au delà de ça. En fait, il n'a aucune notion du bien et du mal. Mais le problème est bien plus loin. En réalité, il connait bien ces deux notions. Seulement, qu'appelons nous bien et mal? Ce sont des notions, de acquis que l'on acquiert à l'enfance. Notre vision du monde se développe alors qu'on rêves de princesses et de princes charmants. On apprend qu'il y a des gens, les gentils et les méchants, et on idéalise notre premier amour au travers d'une figure maternelle. Pour Take, les choses se sont faites différemment. Depuis tout petit, le bonheur de rêver ne lui a pas été attribué. Dès qu'il est né, il a compris qu'il finirait les choses dans sa tombe. Pour lui, le père Noël a toujours été le chéquier de son père, Action Man un processus d'identification opéré auprès des gosses pour qu'ils voient ce qu'on attend qu'il deviennent dans la vie active.

Un marginal de plus quoi. Seulement, un enfant n'est pas fait pour grandir dans son cocon rose aromatisé à la guimauve. Il a besoin de rêver, de penser que sa mère est un être au dessus de tout, que sa maîtresse est une entité sans tâches ni bavures. Il a besoin d'idéaliser des figures pour prendre des repères. C'est grâce à ca qu'il est capable de dire "c'est bien" ou "c'est mal" plus tard. C'est sans ce genre de choses que les esprits détraqués naissent, et c'est le cas de Take. Ça ne le dérange pas trop. Lui il s'amuse bien. Vous peut être un peu moins.

Mais nous parlions de lui même dans sa folie, revenons à sa folie. Ce n'est pas qu'il est capable de comprendre quand on lui ment, ni qu'il a la science infuse, et encore moins qu'il est né sans la faculté de rêver. C'est seulement qu'il est né... Lucide. La vie, c'est quoi? C'est un empilement de voiles colorés et miroitants placés devant vos yeux pour qu'elle paraisse belle et attirante. Lui est né sans. Le monde lui apparaît dans toute sa splendeur. Ou son horreur, les deux choses sont pareilles pour lui. C'est juste une question de point de vue. Lui, il la voit comme elle est, ni plus belle ni plus triste. Et il vous voit comme vous êtes. Il vous sait égoïstes, tristes ou anxieux. Il sait que vos actes sont surtout guidés par le profit immédiat, mais il ne vous en tiens pas rigueur, après tout, lui il fait pareil.


"Ma fierté est ma seule protection. Toujours souriant, toujours autoritaire quand il le faut, je ne vous montrerais aucun signe de faiblesse. Vous aurez beau creuser, tout ce que vous trouverez au bout, ce sont des bleus. Ce n’est pas parce que je me laisse porter par mes sautes d’humeur que je suis dénué de cervelle. Je sais très bien jouer un rôle, comme par exemple celui de l’adorable directeur lors d’un entretien avec les familles. Il n’y a que seul et à l’abris du monde extérieur que je me laisse aller à la faiblesse…"